Une blague rigolote… ou pas

Descartes entre dans un bar. Le taulier lui demande « vous voulez une bière ? »

Descartes répond « je ne pense pas » et disparaît immédiatement.

En fonction de vos connaissances sur le philosophe, cette blague vous a rendu soit hilare soit totalement interrogatif.

Qu’en est-il de celle-ci ?

Un physicien quantique entre dans un bar. Ou pas.

Dans les deux cas, ces blagues nécessitent d’avoir une culture spécifique pour être comprises.

Il en est de même sur votre site: à chaque fois que vous écrivez quelque chose, vous supposez des connaissances de la part de vos lecteurs. Est-ce que vos suppositions sont justes ?

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34 réponses sur “Une blague rigolote… ou pas”

  1. Réflexion on ne peut plus juste, et je dirais même frappée au coin du bon sens. Je pense qu’il ne faut pas faire trop subtil en matière de contenu éditorial sur un site marchand. Il faut effectivement écrire pour que le plus grand nombre de visiteurs comprennent le sens de tout ce qui est écrit. C’est effectivement un point à ne jamais perdre de vue !

  2. Pour moi qui suis en train de terminer mon master en philosophie,
    je fais partie de la catégorie de ceux qui se sont marrés tous seuls
    devant leur écran ! 😀

    Tu en as d’autres, des comme ça ? 😉

    A bientôt,
    Dushan, de la Boîte à Outils

  3. @séjour appn
    Un esprit scientifique qui reste réfractaire à l’humour cartésien ou qui ne perçoit pas l’allusion amusante au chat de Schrödinger, ça m’attriste un peu, j’avoue.

    Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, disait l’ami Rabelais, tout aussi connu pour sa pensée incisive que pour sa propension à mordre la vie à pleines dents (incisives comprises, évidemment).

    Pour ma part, sans me comparer au noble auteur ci-dessus, j’ajouterai toutefois modestement que « science sans poilade n’est que bruine sur l’âne » : ça t’humidifie superficiellement mais sans jamais t’imprégner.

    Je sers la science et c’est ma joie (Disciplus Simplex)

  4. lire l’intitulé m’a déja laissé perplexe, non je rigole
    mais c’est une très bonne question que tu poses que l’on peut transposer au marketing
    l’adéquation du produit à vendre et et de la cible choisi
    L’iphone est un bon exemple d’un produit qui rencontre son public

  5. Plutôt que des connaissances philosophiques, il faut des connaissances basiques! Mais bon, même si l’on comprends, ce n’est pas pour rire, sauf si on a bu beaucoup de bière! ;)))

  6. Excellent exercice pour forcer la prise de conscience (au moins en ce qui me concerne) : je suis resté dubitatif devant la blague sur Descartes et j’ai éclaté de rire à celle du physicien. Question de spécificité culturelle, effectivement.

    Replacé dans un contexte « réel », le discours spécifique dépend ensuite de la nature du site : généraliste ou spécifique. Avec un public cible spécifique d’un domaine on pourra se permettre ce genre de spécificités culturelles. Pas avec un large public.

  7. J’ai mis quelques secondes pour la blague de Descartes et ne suis même pas certain d’avoir pigé celle du physicien. Ou pas.
    En tout cas, ouais, c’est très dur de faire des articles accessibles. Mais il y a vraiment des choses simples : éviter les acronymes de MVP au max, certains anglicismes un peu hype, et ça, c’est facile. (là aussi, il y avait de l’humour. Ou pas -encore-)

  8. Je crois qu’avant de mettre sur pied un site Web, il est important de déterminer la clientèle que l’on cible et s’assurer d’adapter son language et la profondeur des textes et des articles.

  9. C’est le propre de la difficulté de faire passer un message à un public différent, hétérogène… par nature car tous les individus le sont.
    Il convient donc de tenter de trouver un juste milieu.

  10. L’important est de donner les infos qu’ils recherchent et les aider a trouver ce qu’ils cherchent.

  11. Pas facile de piger surtout quand on est pas allé jusqu’au baccalauréat ! C’était tout de même un bon le trait d’esprit.

  12. Il y a des leçons que la morale peut justifier sans pour autant que la raison peut suivre. La question serait sans doute plus compréhensible s’il était tourné de cette manière :

    Raisonnez-vous avec la logique ou par instinct ?

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