Un site en couleurs. Oui, mais lesquelles ?

Il nous est tous arrivé de visiter des sites dont les couleurs nous paraissaient vraiment mal choisies. Tandis que d’autres sites semblaient au contraire avoir été conçus dans un souci d’harmonie entre les tons. Mais à quoi celà est-il dû, exactement ? Et surtout, comment éviter soi-même de faire un site « repoussoir » aux couleurs inadaptées ?

D’aucuns diront que c’est une question des plus subjectives, car nous avons tous notre propre échelle de valeurs concernant l’esthétique (les fameux « goûts et couleurs » dont on ne discute pas). C’est vrai, mais pourtant, il existe des constantes qu’on retrouve presque systématiquement dans les appréciations générales des internautes. A noter que ces appréciations sont valables pour les populations dites occidentales, certaines couleurs ayant parfois des significations radicalement opposées suivant que l’on se trouve en Chine ou en France par exemple.

Quoi qu’il en soit, voici quelques indications intéressantes pour qui cherche à optimiser l’impact visuel de son site.

Tout d’abord, lorsqu’on demande à une personne sa couleur préférée, c’est bleu qui arrive en tête, avec plus de 35% des réponses, toutes les autres couleurs se partageant les 65% restants. Petite nuance suivant les sexes : les hommes préfèrent un bleu roi franc, tandis que les femmes s’orientent plus naturellement vers un bleu ciel plus doux, plus léger. Du point de vue commercial, le bleu est d’ailleurs considéré comme la couleur qui « vend » le plus, mais il est également très présent sur tous les sites médicaux, les sites liés à l’informatique ou aux nouvelles technologies.

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est le vert qui arrive en seconde position (et non le rouge), généralement associé à l’orange. Notez que ce sont là deux couleurs secondaires qui se complètent assez bien puisqu’on y retrouve les trois couleurs primaires (rouge, jaune, bleu). Les sites destinés aux adolescents, ou véhiculant une image jeune et dynamique utilisent souvent cette combinaison de couleurs.

Le violet vient juste après, mais pas le violet parme un peu surrané des flacons de parfum à l’ancienne, non, un violet plus passionné, dans une teinte tirant sur le rouge carmin. D’ailleurs, les 18-29 ans disent apprécier cette couleur car ils la trouvent sexy. Une bonne alternative aux rouges et roses saturant souvent les sites réservés aux adultes, tout en leur donnant un cachet un peu plus élégant (moins vulgaire en tout cas). Mais le violet est également une teinte qui s’accommode bien aux sites culturels et politiques.

Arrivent ensuite le rouge et le noir au coude à coude. Un couple qui a l’air de bien fonctionner, et pas seulement dans les romans de Stendhal, avec toutefois une nouvelle différence entre les hommes et les femmes : le rouge a davantage les faveurs de la gent masculine, tandis que le noir reste le choix indémodable de l’esthétisme féminin. Cependant, ces couleurs restent délicates à utiliser car certaines personnes les voient encore largement teintées d’une symbolique liée à la mort, aux sentiments négatifs, au sang, etc. Tout dépendra donc de la cible visée par le site, mais on retrouve souvent ces deux couleurs sur des sites présentant des produits de luxe par exemple.

Le jaune et le brun ferment ensuite la marche des couleurs principales. Peu appréciées en général, elles véhiculent un sentiment d’insécurité, d’alerte et de dégradation. Pourtant, paradoxalement, le jaune passe plutôt bien sur des sites de tourisme (en association avec le bleu) tandis que le brun trouve une légitimité sur les sites traitant d’écologie et d’environnement (en duo avec un vert « herbe sèche » notamment).

Ceci étant dit, n’oubliez pas quelques règles simples pour mettre vos sites en couleurs :

  • n’utilisez pas plus de trois couleurs différentes dans la charte graphique de votre site web (vous pouvez toutefois jouer avec les variations d’intensité d’une même teinte)
  • choisissez de préférence des couleurs en adéquation avec votre logo et/ou votre marque,
  • privilégiez une couleur dominante qui donnera le ton général de votre site, et utilisez les autres couleurs par petites touches pour mettre certains éléments en valeur,
  • enfin, n’hésitez pas à utiliser un cercle chromatique pour choisir vos couleurs : des teintes voisines donneront une impression d’unité et d’équilibre visuel (en raison de l’absence de contraste frappant), tandis que des couleurs radicalement opposées (complémentaires) créeront un design plus dynamique.

Google aime-t-il les standards ?

Finalement, j’ai la preuve de ce que j’avance depuis un certain temps déjà: ce qui compte le plus pour le référencement ce ce n’est pas les astuces utilisées pour faire croire aux moteurs que l’on est génial mais avant tout d’avoir un contenu de qualité, intéressant et novateur.

Preuve en est du site http://www.opquast.com , du projet mené par Elie Sloïm sur la qualité des sites web. Ce site respect bien sûr les standards W3C (XHTML et autres acronymes barbares) et depuis quelques jours se trouve crédité d’un PageRank 8.

Si vous voulez faire plaisir à Google suivez ces principes. De toute façon d’ici quelques temps vous n’aurez plus le choix de ne pas respecter les standards: votre site sera tout simplement refusé par les moteurs…

Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture des pratiques qualité recommandées par http://www.opquast.com

Maxime

Les écoles françaises remplissent-elles leur rôle ?

En me promenant un peu sur le PIF (Paysage Internet Français), je m’inquiète de certaines tendances.

Il me semble en effet que les institutions, organismes publics et autres asociations qui oeuvrent « pour le bien de la société », semblent se moquer ouvertement de l’accessibilité de leur site.

Derrière ce terme barbare, je mets une notion basique: le fait qu’un site soit visible par tous.

Prenons deux exemples:

– Le bureau de vérification de la publicité: http://www.bvp.org . Ce site n’est accessible que sous réserve d’avoir le plugin Flash. Vous trouverez d’ailleurs une critique complète du site sur http://www.ilatoofo.com (bien que la critique date de plusieurs mois et que les dirigeants du BVP soient au courant de son existence, rien n’a été fait).

– L’ISEFAC – http://www.isefac.org Une école de commerce qui refuse l’accès à son site aux étudiants qui n’ont pas la dernière version de Flash.

Il me semble que si l’on veut jouer un rôle public, il faudrait au moins s’assurer que les visiteurs puissent accéder au site.

Et non, tout le monde n’a pas Flash (et encore moins la dernière version – Adobe revendique 97% d’installations du plugin, avec une marge d’erreur de 5%, donc 8% des gens n’ont potentiellement pas Flash) et non, tout le monde n’a pas Internet Explorer (les dernières statistiques du W3C montrent plus 26% d’usagers de Firefox et quelques pourcents pour Safari, Opera, etc…).

Permettez-moi de vous donner une astuce pour tester gratuitement la compatibilité de votre site: téléchargez Kubuntu depuis http://www.kubuntu.org/download.php et gravez-le sur un CD.

Mettez le CD dans votre ordinateur et redémarrez. Quelques minutes plus tard vous serez sous Linux (votre ordinateur ne sera pas modifié, vos fichiers ne seront pas effacés et rien ne sera installé – retirez simplement le CD pour rebooter sous Windows). Lancez alors Konqueror (icone en bas à gauche) et visitez votre site. S’il n’est pas lisible, ce n’est pas Linux qui ne fonctionne pas, mais votre site qui est développé pour une poignée de personnes.

Bons tests.

Maxime

La qualité en ligne

Il est intéressant de constater que la moitié de mes messages débute par « il (me) semble ». Il va falloir que j’apprenne à écrire un peu mieux. Cela nuit-il à la qualité de ce site ? Je ne sais pas mais en tout cas je sais que le projet opquast commence à prendre de l’ampleur. Si vous ne le connaissez pas, je vous recommande fortement d’aller y faire un tour.

En quelques mots, il s’agit d’un site qui présente plusieurs centaines de bonnes pratiques et recommandations, afin d’améliorer la qualité des sits et services en ligne.

Le site propose de plus un outil gratuit en ligne permettant de faire l’évaluation de votre site.

A utiliser de toute urgence si vous voulez améliorer votre site.

Maxime

Des pages HTML en XML

On n’arrête pas le progrès.

Non seulement la moitié des pages de la planète Internet n’ont pas de définition correcte de leur DOCTYPE et 25% ont un DOCTYPE qui ne correspond pas à la page en elle-même, mais je crois que la palme revient à OVH.

Ils ont en effet inventer la page HTML avec extension XML.

Exemple: http://ovh.com/fr/apropos/presentation.xml

Permettez-moi de leur décerner la palme de la confusion.