Votre cadeau de Noël

Christmas Eve 2009
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Internet a révolutionné la façon dont on fait de la vente.

On peut maintenant se passer de tout le monde:

– une recherche sur Internet donne un fournisseur en Asie

– une autre recherche trouve une société de logistique

– un peu de référencement assure d’avoir des clients

– le site web reçoit les commandes

Au final, un chef d’entreprise peut rester seul et se contenter d’encaisser l’argent et de payer les quelques factures qu’il reçoit.

Faites-vous plaisir à Noël: adoptez un commercial. Vous verrez, cela ne demande pas beaucoup d’entretien et c’est très rentable.

Si vous choisissez le bon, il pourra même vous tenir compagnie les longues soirées d’hiver.

Attention: un commercial n’est pas que pour Noël.

Parlez-vous correctement à vos clients ?

Je viens de recevoir une lettre du service des impôts, plus précisément du service de collecte de la TVA de l’Inland Revenue (le centre des impôts britanniques).

La lettre commence par « Dear Customer », ce qui se traduit directement par « Cher Client ».

Bvsh Hovse Sovth West Wing
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Je suis heureux de constater que les impôts britanniques revendiquent la relation qu’ils ont avec les entreprises, cependant je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de s’adresser aux contribuables.

Commencez-vous vos emails par « cher client » ? Si oui, pensez-vous réellement que ce soit une approche valorisante pour le destinataire ?

Quand je me lève le matin je ne me sens pas client de ma compagnie de gaz, ni client de mon boulanger et encore moins client des impôts. Client n’est pas un statut dans lequel je me reconnais.

Les impôts m’auraient fait beaucoup plus plaisir en commençant par « cher dirigeant » ou même un « cher monsieur Grandchamp ».

Ceux qui m’appellent « client » devraient être conscient que je risque de ne pas le rester bien longtemps s’ils continuent.