Parlez-vous correctement à vos clients ?

Je viens de recevoir une lettre du service des impôts, plus précisément du service de collecte de la TVA de l’Inland Revenue (le centre des impôts britanniques).

La lettre commence par « Dear Customer », ce qui se traduit directement par « Cher Client ».

Bvsh Hovse Sovth West Wing
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Je suis heureux de constater que les impôts britanniques revendiquent la relation qu’ils ont avec les entreprises, cependant je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de s’adresser aux contribuables.

Commencez-vous vos emails par « cher client » ? Si oui, pensez-vous réellement que ce soit une approche valorisante pour le destinataire ?

Quand je me lève le matin je ne me sens pas client de ma compagnie de gaz, ni client de mon boulanger et encore moins client des impôts. Client n’est pas un statut dans lequel je me reconnais.

Les impôts m’auraient fait beaucoup plus plaisir en commençant par « cher dirigeant » ou même un « cher monsieur Grandchamp ».

Ceux qui m’appellent « client » devraient être conscient que je risque de ne pas le rester bien longtemps s’ils continuent.

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10 réponses sur “Parlez-vous correctement à vos clients ?”

  1. C’est bien d’avoir une haute estime de soi-même…
    Sinon l’humilité aussi ça peut être bien!… A tester vous verrez M. Grandchamp!

  2. ???

    Je ne comprend pas le coup de gu…. ci dessus ?

    Enfin, plutôt je trouve un peu fort de venir se poser en donneur de leçon. Je trouve que ce n’est pas vraiment faire preuve, soit même, d’humilité soit dit en passant….

    Bref revenons à nos moutons :

    Je comprend tout à fait les état d’âmes de Maxime devant cette appellation sûrement considéré par les impôt britanniques comme « fair play ». Pourtant le concept de clientèle ne correspond pas vraiment à l’achat obligatoire de service (c’est bien ce que sont les impôts n’est-ce pas ?).

    Si une entreprise vous oblige à acheter ses produits sans garantir que les produits ou services livrés sont conformes à vos attentes, ou livrables on appellerait cela du « vol ».

    Mais si vous êtes un état vous pouvez appeller cela « les impôts » , « les taxes foncières », « la facture de gaz », « la taxe carbone » ou toute autre appellation pour justifier une ponction obligatoire et directe dans le porte monnaie de vos administrés. On appelle cela gouverner :-/

    Pour le coup il peuvent se fendre d’un « Cher monsieur » plus juste qu’un « cher client » même si ce n’est qu’en fait qu’une façon de nous passer la pommade.

  3. Je pense que c’est juste un coup de vaseline avant que tu voie le montant de la « facture », mais quoi qu’il te dissent je pense que tu ne peut pas refusé leur « service » donc a prendre avec le sourire ou pas suivant le montant à payer.

  4. Chez Mickey ou dans certains hôtels, les clients sont des « invités ».

    Sinon, pour ma part, être « client » me va bien dans la plupart des cas. Parfois, j’aimerai même que le terme soit suivit des faits, et que l’on applique la maxime « Le client est roi ».

  5. Si tu n’est pas un client de ta boulangerie alors tu es quoi ? Un invité ? Un partenaire ? Un passant qui achète du pain ? C’est ça un client, quelqu’un qui paye pour un service ou un bien.

    Concernant les impôts j’aurai mis « cher contribuable » ou encore mieux « chère vache à lait ».

    Tu es client, prospect, etc de pleins de sociétés, c’est ainsi… pareil que tu dois avoir des clients toi aussi qui achètent tes services ou biens.

    Être client ce n’est pas péjoratif… ça ne l’est uniquement que quant on a une mauvaise approche.

  6. L’idéal, me semble t-il, est de toujours personnaliser la relation avec son client… donc surtout de ne pas employer un terme générique. reste que sur un site, il faut bien choisir une appellation à laquelle tous les internautes susceptibles de visiter le site en question peuvent s’identifier. Ce n’est pas forcément évident…

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