Pour voir le futur, regardez le passé

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Creative Commons License photo credit: MelvinSchlubman

Internet est récent. Il a moins de 20 ans d’existence.

Il se cherche encore et pourtant il a déjà révolutionné ou modifié fortement de nombreuses choses: la lettre (l’email), le téléphone (Skype et la VOIP), la musique (iTunes), la radio (Deezer), la télévision (YouTube), l’édition (Lulu et Amazon), la publicité (le web), …

Aucune autre technologie n’a fait autant en si peu de temps.

Devant cette avancée très rapide, il est normal d’avoir peur. Et quand on a peur on fait quoi ? On se raccroche à ce que l’on connaît d’immuable, ce que l’on a toujours utilisé.

C’est pour cela que l’on préfère passer un coup de fil plutôt qu’envoyer un email, c’est aussi pour cela qu’on préfère aller dans un magasin qu’acheter en ligne.

Plus Internet ira vite, plus les gens voudront revenir aux valeurs sures.

Y-êtes-vous préparé ?

Les produits virtuels attirent les clients virtuels

Neues Apple Tablet
Creative Commons License photo credit: michfiel

On parle beauoup d’iPad en ce moment.

Certains vont même jusqu’à parler de révolution qui va changer totalement la façon dont on consomme les magazines, les livres, la vidéo…

Outre le fait que l’iPad n’est en rien révolutionnaire mais est juste un Tablet PC (dont le concept date de 2001…) relooké par Apple, je pense que beaucoup de personnes oublient le facteur humain.

Psychologiquement ce qui est virtuel n’a pas de valeur ou une valeur moindre comparé à l’équivalent réel.

Les coûts de production d’un ebook ou d’un livre sont similaires, les frais d’impression représentant moins de 10% du coût total et pourtant, on s’attend à pouvoir acheter l’ebook à moins de 50% du prix du livre.

Pour la musique c’est la même chose, le support CD a un coût négligeable, cependant on s’attend à pouvoir acheter un album pour 20% du prix du CD.

Pour la vidéo, c’est encore pire: un DVD revient moins cher à créer que la bande passante nécessaire à un téléchargement en haute définition. Pourtant, psychologiquement, un téléchargement vaut moins que l’objet physique.

La réalité est simple: ce qui est virtuel a une valeur virtuelle aux yeux des clients. Ce qui est concret a de la vraie valeur et vaut la peine d’être acheté.