Un amendement adopté au parlement européen interdit d’utiliser la suppression d’accès à Internet comme sanction.
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Loin d’Internet est le repos
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L’action Google baisse. Google va donc devoir augmenter ses prix et cela va avoir un impact extrême sur Internet et probablement aussi sur vous.
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Actuellement, il est possible d’enregistrer un nom de domaine dans les extensions génériques (.com, .net, .org …) et d’annuler la procédure sans aucun frais dans les cinq jours. Cette pratique pourrait être remise en question très prochainement…
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La semaine dernière, l’ICANN (l’organisme autoproclamé régulateur international de l’Internet) a communiqué son intention de faire appel au « grand public » pour la création de nouvelles extensions de noms de domaines (ou TLD).
Par grand public, il faut entendre principalement les grandes entreprises et les gouvernements, auxquels pourront éventuellement se joindre des initiatives privées individuelles… à condition qu’on leur prète la moindre attention.
On se souvient qu’à son arrivée sur ce marché alors en friche, fin 1998, l’ICANN avait hérité des trois extensions générales originelles qui étaient :
En fait, la réalité avait bien rapidement démonté ce bel ordonnancement théorique et les deux TLD « secondaires » qu’étaient le .net et le .org ont surtout été considérés comme des alternatives à la réservation de noms dont le dotcom était déjà pris.
Sentant sans doute qu’il y avait là matière à creuser, l’ICANN se fend en 2000 d’une diversification purement commerciale en créant 7 nouvelles extensions (.aero, .biz, .coop, .info, .museum, .name, .pro) pour lesquelles l’organisme optimiste prédit un rush sans précédent. Dans les faits, seuls le .biz et le .info semblent avoir rencontré un certain succès d’estime entre 2001 et 2004. Mais là encore, uniquement en tant qu’alternatives à l’acquisition de noms de domaines déjà réservés par ailleurs en .com, .net et .org.
Malgré le désintérêt apparent de la plupart des professionnels du net pour ces nouvelles extensions, l’ICANN décidément désireuse de susciter un regain du marché, récidive en 2004 en sortant les TLD .asia, .cat, .jobs, .mobi, .tel et .travel dont il est probable qu’une majorité d’entre vous n’aient même jamais entendu parler.
Jusqu’où cette politique peut-elle aller ? Quel est même son intérêt alors qu’aujourd’hui, la plupart des webmasters préfèrent changer de nom de domaine pour avoir « leur » dotcom, plutôt que de devoir se rabattre sur l’une des extensions secondaires dont la plupart s’accordent à dire qu’elles n’ont, au mieux, aucun intérêt stratégique, et au pire, qu’elles décrédibilisent l’entreprise qui est contrainte à ce pis-aller.
Surtout qu’il existe également des extensions nationales dont l’utilité, si elle est parfois contestée, est néanmoins d’assurer une certaine reconnaissance au nom de domaine, voire même un statut « officiel » lui donnant une forme de légitimité. C’est notamment le cas en France où bon nombre d’entreprises ont compris l’intérêt du .fr en complément du dotcom traditionnel, ne serait-ce que pour coller davantage aux attentes d’un public encore très attaché aux spécificités culturelles et régionales. Spécificités qu’il faut bien entendu comprendre à l’échelle du monde et en réaction souvent à une internationalisation de plus en plus présente, synonyme de déshumanisation et de perte de valeurs.
Dans un tel contexte, et alors que le modèle Internet tarde encore parfois à asseoir définitivement son statut d’atout stratégique pour les entreprises, quel est l’intérêt d’acheter toujours plus d’extensions pour son (ou ses) nom(s) de domaine ? A part dépenser toujours plus pour rédiriger les internautes vers son site (à condition qu’il leur vienne l’idée saugrenue de taper « www.sitemachin.cat » dans leur navigateur…), à quoi peuvent bien servir ces différentes extensions ?
L’ICANN tarderait-elle à comprendre que ce n’est pas forcément en multipliant les offres parallèles qu’on multiplie les clients ? Au mieux risque-t-on de les disperser, de diluer leur intérêt et de les conforter dans le choix bien compréhensible de se rattacher à une ou deux valeurs sures. En l’occurence, le dotcom et éventuellement l’extension nationale.
Et d’ailleurs, n’est-ce pas la même chose pour tous les business ? Ne vaut-il pas mieux se concentrer sur un ou deux produits majeurs, plutôt que de commencer à faire hésiter nos visiteurs sur nos offres en constante mutation ?
Car lorsque le client hésite, le commerçant a déjà commencé à perdre sa vente.
D’après Jakob Nielsen de http://www.useit.com , il y a maintenant plus de 100 millions de sites web avec une évolution actuelle de 25% par an.
Cela veut dire que d’ici 2010, il y aura plus de 200 millions de sites sur la toile.
Qu’est ce que cela signifie pour vous ? Selon votre point de vue deux choses opposées:
1- si vous êtes internaute, c’est une très bonne nouvelle. Plus il y a de sites sur Internet, plus vous avez de chance de trouver des sites qui répondent à vos questions ou vous procurent les sensations que vous recherchez (par exemple des sites de jeux comme http://www.ludosnack.com ).
2- si vous êtes webmaster, c’est une très mauvaise nouvelle. Plus il y a de sites sur Internet, plus vos concurrents sont présents en ligne et donc moins vous avez de chance de vous faire une place sur la toile.
Avec 100 millions de sites, est-il encore possible de se positionner sur les moteurs de recherche ? Tout dépend si vous savez ce que vous faites ou pas. Et par ces mots, je n’entends pas « êtes-vous au fait des dernières astuces colportées par je ne sais quel site », mais plutôt « avez-vous conscience de devoir proposer quelque chose de différent ? »
En 1995, n’importe qui pouvait être premier sur Yahoo avec la réquête voiture. Il suffisait de créer un site à ce sujet et comme vous étiez le seul, vous vous retrouviez catapulté en première place.
En 2006, si quelqu’un demande à un référenceur d’être premier sur Google sur le terme « voiture », j’espère que le référenceur est suffisament intelligent pour raccrocher immédiatement le téléphone.
D’ailleurs, l’élargissement d’Internet ne signifierait-il pas la mort des référenceurs ?
Qu’en pensez-vous ? J’attends vos commentaires…