Suite au succès de mon billet sur le calendrier des Dieux du Web, je me sens contraint de vous en présenter un autre …
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Loin d’Internet est le repos
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Tout le monde le sait: Internet est rempli de nudité. Il est donc logique qu’une société spécialisée dans l’Internet décide de se mettre à nu pour faire parler d’elle…
Continuer la lecture de « Après les Gourous du Net, voici les Dieux du Net »
Une fois n’est pas coutume, voici une astuce très pratique pour tous ceux qui suivent l’évolution de leur marché, qui souhaitent optimiser leur positionnement sur les moteurs de recherche, ou encore qui analysent de près les moindres mouvements de leurs concurrents.
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Une étude apparemment anodine vient pourtant de révéler sans le vouloir une tendance forte qui pourrait bien remettre en question l’intérêt de collecter des adresses électroniques à des fins commerciales.
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Après 12 années, Arrêt Sur Images a été enlevé de la grille des programmes de France 5, en juin.
Quelques semaines plus tard, l’émission était de retour sous la forme d’un blog / journal en ligne, à l’adresse http://arretsurimages.net/
Après 18 ans, Culture Pub, émission culte de M6 a été supprimé de ses écrans, après une année sur un format repensé, allongé mais réduit en rythme.
Il y a quelques semaines, le site http://www.culturepub.fr a ouvert pour prendre le relais.
Internet est-il en train de devenir le placard ouvert où sont remisées toutes les émissions qui n’ont plus de public ?
Il nous est tous arrivé de visiter des sites dont les couleurs nous paraissaient vraiment mal choisies. Tandis que d’autres sites semblaient au contraire avoir été conçus dans un souci d’harmonie entre les tons. Mais à quoi celà est-il dû, exactement ? Et surtout, comment éviter soi-même de faire un site « repoussoir » aux couleurs inadaptées ?
D’aucuns diront que c’est une question des plus subjectives, car nous avons tous notre propre échelle de valeurs concernant l’esthétique (les fameux « goûts et couleurs » dont on ne discute pas). C’est vrai, mais pourtant, il existe des constantes qu’on retrouve presque systématiquement dans les appréciations générales des internautes. A noter que ces appréciations sont valables pour les populations dites occidentales, certaines couleurs ayant parfois des significations radicalement opposées suivant que l’on se trouve en Chine ou en France par exemple.
Quoi qu’il en soit, voici quelques indications intéressantes pour qui cherche à optimiser l’impact visuel de son site.
Tout d’abord, lorsqu’on demande à une personne sa couleur préférée, c’est bleu qui arrive en tête, avec plus de 35% des réponses, toutes les autres couleurs se partageant les 65% restants. Petite nuance suivant les sexes : les hommes préfèrent un bleu roi franc, tandis que les femmes s’orientent plus naturellement vers un bleu ciel plus doux, plus léger. Du point de vue commercial, le bleu est d’ailleurs considéré comme la couleur qui « vend » le plus, mais il est également très présent sur tous les sites médicaux, les sites liés à l’informatique ou aux nouvelles technologies.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est le vert qui arrive en seconde position (et non le rouge), généralement associé à l’orange. Notez que ce sont là deux couleurs secondaires qui se complètent assez bien puisqu’on y retrouve les trois couleurs primaires (rouge, jaune, bleu). Les sites destinés aux adolescents, ou véhiculant une image jeune et dynamique utilisent souvent cette combinaison de couleurs.
Le violet vient juste après, mais pas le violet parme un peu surrané des flacons de parfum à l’ancienne, non, un violet plus passionné, dans une teinte tirant sur le rouge carmin. D’ailleurs, les 18-29 ans disent apprécier cette couleur car ils la trouvent sexy. Une bonne alternative aux rouges et roses saturant souvent les sites réservés aux adultes, tout en leur donnant un cachet un peu plus élégant (moins vulgaire en tout cas). Mais le violet est également une teinte qui s’accommode bien aux sites culturels et politiques.
Arrivent ensuite le rouge et le noir au coude à coude. Un couple qui a l’air de bien fonctionner, et pas seulement dans les romans de Stendhal, avec toutefois une nouvelle différence entre les hommes et les femmes : le rouge a davantage les faveurs de la gent masculine, tandis que le noir reste le choix indémodable de l’esthétisme féminin. Cependant, ces couleurs restent délicates à utiliser car certaines personnes les voient encore largement teintées d’une symbolique liée à la mort, aux sentiments négatifs, au sang, etc. Tout dépendra donc de la cible visée par le site, mais on retrouve souvent ces deux couleurs sur des sites présentant des produits de luxe par exemple.
Le jaune et le brun ferment ensuite la marche des couleurs principales. Peu appréciées en général, elles véhiculent un sentiment d’insécurité, d’alerte et de dégradation. Pourtant, paradoxalement, le jaune passe plutôt bien sur des sites de tourisme (en association avec le bleu) tandis que le brun trouve une légitimité sur les sites traitant d’écologie et d’environnement (en duo avec un vert « herbe sèche » notamment).
Ceci étant dit, n’oubliez pas quelques règles simples pour mettre vos sites en couleurs :
Coup de tonnerre dans le landernau de la pub en ligne : Google a décidé de radier les MFA de son programme de rémunération.
Pour ceux qui l’ignoreraient, les MFA (Made For Adsense) sont des sites conçus uniquement pour générer des revenus publicitaires via les publicités Google. Généralement, ces sites n’ont pas ou peu de contenu, et servent uniquement à inciter les visiteurs à cliquer sur des liens rémunérés. Visiteurs que l’administrateur du site aura, pour une part plus ou moins grande, également débauché via Google en achetant… des publicités ! Tout le sport consiste à gagner plus d’argent que ce qui a été dépensé. Et certains s’en tirent plutôt bien puisqu’ils peuvent dégager plusieurs milliers d’euros de bénéfice par mois et par site.
Las ! les annonceurs ont en eu assez de ces acteurs qui faussent le marché, et devant la menace d’une fronde des professionnels, Google a décidé de remettre les pendules à l’heure.
Fini donc le temps des « bons plans Google » ? Presque. En tout cas, il y a fort à parier qu’une fois la purge effectuée Google durcira les conditions d’éligibilité à son programme de rémunération.
Evidemment, le moins qu’on puisse dire c’est que l’annonce n’est pas populaire, mais j’estime pour ma part qu’elle est saine. Car on ne peut bâtir de modèle économique fiable sur la seule exploitation des failles d’un système. Et pour l’instant, à l’instar des MFA, on a surtout l’impression que la plupart de ceux qui réussisent à gagner de l’argent en ligne sont justement ceux qui sont parvenus à détourner telle ou telle procédure, ou à contourner un blocage technique, ou encore à s’engouffrer dans la moindre anfractuosité légale ou commerciale, juste pour en tirer un profit immédiat.
Tout le monde prétend vouloir faire d’Internet un espace médiatique et commercial digne de ce nom. Mais la maturité, et surtout la légitimité du Web, ne surviendront que lorsqu’on cessera de le marginaliser par des pratiques à visée exclusivement opportunistes à court terme. Pratiques qui, non contentes de biaiser le système en pénalisant ceux qui jouent le jeu, nécessitent des reprises en main régulières qui contribuent à donner d’Internet une image encore très perfectible. Pour ne pas dire carrément négative.
Pour que les entreprenautes soient enfin considérés comme des entrepreneurs à part entière, et qu’on ne les regarde plus avec un sourire amusé en se disant « Bah, ça leur passera, un jour ils auront un vrai boulot », alors il est indispensable de faire le ménage.
Google vient de commencer…
Bruno
La semaine dernière, l’ICANN (l’organisme autoproclamé régulateur international de l’Internet) a communiqué son intention de faire appel au « grand public » pour la création de nouvelles extensions de noms de domaines (ou TLD).
Par grand public, il faut entendre principalement les grandes entreprises et les gouvernements, auxquels pourront éventuellement se joindre des initiatives privées individuelles… à condition qu’on leur prète la moindre attention.
On se souvient qu’à son arrivée sur ce marché alors en friche, fin 1998, l’ICANN avait hérité des trois extensions générales originelles qui étaient :
En fait, la réalité avait bien rapidement démonté ce bel ordonnancement théorique et les deux TLD « secondaires » qu’étaient le .net et le .org ont surtout été considérés comme des alternatives à la réservation de noms dont le dotcom était déjà pris.
Sentant sans doute qu’il y avait là matière à creuser, l’ICANN se fend en 2000 d’une diversification purement commerciale en créant 7 nouvelles extensions (.aero, .biz, .coop, .info, .museum, .name, .pro) pour lesquelles l’organisme optimiste prédit un rush sans précédent. Dans les faits, seuls le .biz et le .info semblent avoir rencontré un certain succès d’estime entre 2001 et 2004. Mais là encore, uniquement en tant qu’alternatives à l’acquisition de noms de domaines déjà réservés par ailleurs en .com, .net et .org.
Malgré le désintérêt apparent de la plupart des professionnels du net pour ces nouvelles extensions, l’ICANN décidément désireuse de susciter un regain du marché, récidive en 2004 en sortant les TLD .asia, .cat, .jobs, .mobi, .tel et .travel dont il est probable qu’une majorité d’entre vous n’aient même jamais entendu parler.
Jusqu’où cette politique peut-elle aller ? Quel est même son intérêt alors qu’aujourd’hui, la plupart des webmasters préfèrent changer de nom de domaine pour avoir « leur » dotcom, plutôt que de devoir se rabattre sur l’une des extensions secondaires dont la plupart s’accordent à dire qu’elles n’ont, au mieux, aucun intérêt stratégique, et au pire, qu’elles décrédibilisent l’entreprise qui est contrainte à ce pis-aller.
Surtout qu’il existe également des extensions nationales dont l’utilité, si elle est parfois contestée, est néanmoins d’assurer une certaine reconnaissance au nom de domaine, voire même un statut « officiel » lui donnant une forme de légitimité. C’est notamment le cas en France où bon nombre d’entreprises ont compris l’intérêt du .fr en complément du dotcom traditionnel, ne serait-ce que pour coller davantage aux attentes d’un public encore très attaché aux spécificités culturelles et régionales. Spécificités qu’il faut bien entendu comprendre à l’échelle du monde et en réaction souvent à une internationalisation de plus en plus présente, synonyme de déshumanisation et de perte de valeurs.
Dans un tel contexte, et alors que le modèle Internet tarde encore parfois à asseoir définitivement son statut d’atout stratégique pour les entreprises, quel est l’intérêt d’acheter toujours plus d’extensions pour son (ou ses) nom(s) de domaine ? A part dépenser toujours plus pour rédiriger les internautes vers son site (à condition qu’il leur vienne l’idée saugrenue de taper « www.sitemachin.cat » dans leur navigateur…), à quoi peuvent bien servir ces différentes extensions ?
L’ICANN tarderait-elle à comprendre que ce n’est pas forcément en multipliant les offres parallèles qu’on multiplie les clients ? Au mieux risque-t-on de les disperser, de diluer leur intérêt et de les conforter dans le choix bien compréhensible de se rattacher à une ou deux valeurs sures. En l’occurence, le dotcom et éventuellement l’extension nationale.
Et d’ailleurs, n’est-ce pas la même chose pour tous les business ? Ne vaut-il pas mieux se concentrer sur un ou deux produits majeurs, plutôt que de commencer à faire hésiter nos visiteurs sur nos offres en constante mutation ?
Car lorsque le client hésite, le commerçant a déjà commencé à perdre sa vente.
Mes vagabondages sur le Net m’ont amené à croiser un message de Laurent Gloagen du blog Embruns repris par Loïc Le Meur que certains auront aperçu ces derniers temps sur les chaînes de télévision de France et de Navarre.
De quoi y parle-t-on ? Simplement du fait qu’un blog n’est pas toujours un blog mais parfois un carnet Web.
Vaste sujet.
Par contre j’avais un peu le sentiment qu’un blog était une technologie de publication sur Internet ou au mieux une mise en forme de site et non un produit à part entière. Donc un blog est pour moi un site Internet. Comme une boutique en ligne est avant tout un site, un forum est un site Internet, etc…
Après tout, une berline ou un 4×4 restent des voitures, même si la forme change légèrement.
Néanmoins s’ils ont raison, alors je voudrais renommer ce site non pas « blog » mais « registre de notes éparses ». C’est vrai quoi: ce site mérite d’être dans une catégorie à part entière !
Depuis quelques temps j’ai un peu le sentiment d’avoir transité par un tunnel spatio-temporel qui m’aurait ramené quelques années en arrière, à la grande époque de la bulle Internet.
De nouveau, je vois passer de nouveaux concepts sans aucune réflexion derrière.
De nouveau, je reçois des emails de personnes que je ne connais pas qui me disent « ce que vous faites est nul, mon site existe depuis deux semaines et j’ai 150000 visiteurs par heure ».
De nouveau, je constate que le business plan de certains se limite à « j’essaie d’avoir le maximum de trafic et ensuite je vais vendre mon site ».
De nouveau, j’écoute des webmasters me dire qu’ils vont devenir riches en révolutionnant Internet.
De nouveau, j’entends des rumeurs comme quoi je suis « has been ».
Soyons clairs entre nous. Si votre site vous rend riche, je suis fort heureux pour vous. Par contre vous rend-il réellement riche ?
L’erreur la plus courante qui a re-surgi ces derniers temps est la misinterprétation du chiffre d’affaire en tant que profit.
Petit calcul simple:
Vous vendez 15 euros TTC franco de port une cartouche pour imprimante. Elle vous coûte auprès de votre fournisseur 5 euros, votre marge est donc de 10 euros.
Cependant il ne s’agit là que de votre marge brute et ce n’est pas forcément la réalité.
Voyons ce qui se cache derrière:
Coût d’achat de la cartouche: 5 euros Frais de livraison de votre fournisseur: 30 euros pour 60 cartouches, donc 0.50 euros par cartouche. Frais de livraison au client (inclut une enveloppe à bulle et une étiquette): 1 euro. Frais Google: 0.15 cts par clic, 100 clics pour une vente, donc 15 euros par vente. TVA: 19.6% de 15 euros = 2.94 euros
Total: 24.44 euros.
Je ne parle même pas des frais d’électricité, de ligne Internet et de local. Vous allez me dire « je travaille de chez moi donc cela ne coûte rien » et je vous répondrai que vous avez tord…
Quoi qu’il en soit, sur cette vente vous venez de perdre près de 10 euros.
Si vous faites 10 ventes, vous perdez donc 100 euros et sur 100 ventes 1000 euros.
Par ailleurs, où est votre salaire ?
Un business sur Internet est avant tout un business. Internet n’est pas un lieu hors de la réalité, les règles habituelles de calcul s’appliquent…
Si vous avez des informations qui peuvent me faire changer d’avis, je suis tout ouïe.