Le web va être noyé sous une vague porno

Global X is at the Museum of SeX
Creative Commons License photo credit: Global X

L’ICANN, l’organisme qui régule les noms de domaine sur Internet a autorisé vendredi la création de l’extension xxx.

Il a fallu plusieurs années de négociation et plusieurs refus pour finalement que cette extension soit approuvée. Comme toutes les nouvelles extensions, la phase initiale d’enregistrement est réservée aux détenteurs de marques.

L’extension sera ensuite ouverte totalement: tout le monde, société ou particulier, pourra enregistrer n’importe quel nom, sous réserve qu’il soit libre. Le registre derrière l’extension pousse son utilisation pour les activités pour adultes (je pense que tout le monde m’a compris).

Le tarif est assez agressif: $10 par nom et par an.

Depuis l’annonce, plus de 300 000 noms ont été pré-réservés, cela fait un peu plus de 4000 noms par heure.

Restera-t-il quand même de la place sur le web pour les autres sites ?

Source: décision ICANN

Impressionner les copains n’est pas rentable au long terme

Netscape Disks
Creative Commons License photo credit: VoxPelli

Je me souviens du premier site web professionnel que j’ai créé en 1996. Il s’agissait du site pour faire connaître un journal artistique lillois: Around The Beffroy.

A l’époque l’hébergement coûtait 1200 francs (=183 euros)  par mois pour 50 Mo. Le navigateur à la mode était Netscape 2.

Lors d’une présentation chez l’hébergeur, dans l’espoir de négocier un partenariat pour nous affranchir des 14400 francs d’hébergement annuel, j’ai montré le site web du journal.

La réaction de mon interlocuteur a été rapide: « Wow, vous avez mis des frames ? C’est la première fois que j’en vois, c’est tout neuf comme techno. »

Oui, c’était tout neuf et impressionnant.

La modélisation d’une galerie d’art en VRML quelques mois plus tard était aussi impressionnante.

Quant à la version WAP d’un site, elle aussi elle était impressionnante.

Mais dans les 3 cas, impressionnant n’a pas été synonyme de générateur d’argent et encore moins de pérennité.

Utiliser une nouvelle technologie, un nouveau tag, une nouvelle approche, une nouvelle plate-forme peut impressionner vos amis pendant quelques minutes, mais est rarement rentable au long terme.

Parier sur le succès du dernier-né d’Apple, de Google ou de Microsoft n’est que cela: un pari. On gagne parfois, mais on perd aussi souvent.

Google n’est pas remplaçable

Régulièrement j’entends parler d’un nouveau moteur qui va remplacer Google. Quand ce n’est pas Cuil ou Exalead c’est le dernier moteur de Microsoft.

Et à chaque fois on m’annonce « Google n’a qu’à bien se tenir, c’est finalement le moteur qui va le remplacer » et quelques jours ou semaines plus tard, le soufflet retombe.

C’est normal et je pense que tous ceux qui font ces pronostics passent à côté d’un point essentiel: Google n’est pas remplaçable. Les raisons sont variées, mais voici la plus importante:

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Ce que cherchent les internautes sur les moteurs

Avec la facilité de création d’un site de nos jours, ainsi que le fait que Google accepte tous les sites dans son programme Adsense, il est tentant de lancer un site web sur n’importe quel sujet, dans le but de monétiser le trafic qui va en résulter.

Pourquoi ne pas profiter des tendances actuelles et lancer un blog sur ce que les gens cherchent vraiment ?

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