Perdez-vous votre temps avec des astuces de référencement ?

Tous les jours je reçois des messages me demandant ce que je pense de telle astuce sur le référencement. Tous les jours je lis des articles sur telle nouveauté ou un nouveau truc pour être en haut des résultats de Google.

Il me semble que si je faisais une compilation de toutes ces astuces, j’aurais un livre de 500 pages qui dirait tout et son contraire.

Ce que je trouve vraiment intéressant est qu’il semble qu’il y ait des personnes qui ne font rien d’autre que d’expérimenter toutes ces astuces, de les commenter, de les critiquer…

Je pense que si vous faites cela vous vous trompez. C’est une perte de temps inutile.

Revenez simplement à la vraie question: « pourquoi Google vous mettrait-il en haut de ses résultats ? »

Et la réponse est simple:  » parce que votre site est le site qui répond le mieux à la requête tapée ».

N’oubliez pas que si vous utilisez Google pour faire vos recherches, c’est parce que Google vous donne de « meilleurs résultats » que Yahoo, MSN ou DeepIndex.

Donc la suite du raisonnement est tout aussi logique: « comment jugez-vous qu’un site répond à votre demande ? ». La réponse: « s’il a le contenu que je cherche ».

Voilà. Exactement.

Donc pourquoi perdez-vous du temps à tester la dernière méthode à la mode pour plaire à Google alors que tout ce que vous avez à faire est de créer du contenu de qualité ?

Peut-être est-ce parce que votre site n’a aucun intérêt ?

Cordialement,

Maxime

Vous faites du Web 2.0 ? c’est tellement dépassé…

Un peu partout je lis les bienfaits du Web 2.0. Cela semble être la nouvelle panacée sur Internet et justifie de faire la couverture des magazines, des journaux, des sites et suscite des kilomètres de messages sur les forums et blogs.

Pour ceux qui vivraient sur une autre planète, laissez-moi vous faire le pitch de Web 2.0: c’est de l’Internet intéractif, où la page web se comporte comme une application logicielle.

Exemple le plus représentatif: Google Maps. Quand vous utilisez le site vous pouvez faire défiler la carte dans toutes les directions, d’un simple glissement de souris.

Techniquement, c’est du JavaScript avec des requêtes XML qui récupèrent des éléments depuis un serveur distant. Le petit nom de cette approche est « Ajax ».

Bref, un truc formidable et impressionnant.

Au moins aussi impressionnant que les feeds RSS qui vont « révolutionner la façon dont nous accédons à l’information »: toujours à jour, sans nécessité de visiter le site source, etc…

En résumé: si vous ne faites pas ces choses là, vous n’êtes pas en Web 2.0 et vous êtes dépassé.

Cependant, je n’ai pas le sentiment que ces technologies soient nouvelles. XMLHttpRequest sur lequel est basé AJAX existe depuis plusieurs années. Et les sites en JavaScript depuis la nuit des temps…

Le RSS de nouveau n’a rien de neuf. Demandez à mes cheveux blancs s’ils se souviennent de PointCast et ils vous répondront « 1997, diffusion d’informations directement sur le bureau avec synchronisation ».

Alors pourquoi la nouveauté ? Simplement parce que maintenant l’ADSL et le Cable ont rendu viables ces approches: vous êtes connecté en permanence et la vitesse de connexion est suffisante pour transmettre images et son en temps réel.

Le Web 2.0 n’est pas l’AJAX, ni le RSS. Le Web 2.0 c’est la permanence et la vitesse.

Maintenant si vous permettez, je vous laisse, je dois finir le Web 3.0: simplement le nouveau nom des CSS et de l’XHTML, autrement dit le respect des standards et l’accessibilité… Et aux gens qui me diront « ce n’est rien de neuf, Opquast et les autres sont batis sur ces pratiques depuis des années », je répondrai « souvenez-vous de PointCast »…

Bon Futur.

Maxime

PS: je remarque à l’instant que Opquast propose de l’AJAX dans leur interface. Doit-on parler de Web 2+3 ?

Du trafic, oui, des ventes, non !

Bonjour, je vous consulte car j’ai une boutique qui vend (… des chaussettes, de la lingerie, des jouets pour enfants, des séjours de vacances, …). Je veux maintenant drainer des visiteurs sur mon site et pour cela je compte sur vous pour me mettre premier sur le mot clef (… chaussettes, lingerie, jouets enfants, séjours vacances, …) sur Google, Yahoo! et MSN.

Depuis ces quelques années je suis encore et toujours surpris d’avoir des prospects au téléphone avec ce genre de demandes. Surtout lorsque je jette un coup d’oeil sur les sites en question pendant la conversation.

Les webcommerçants se focalisent toujours sur le trafic. Du trafic, du trafic, du trafic. Et les ventes suivront. Comme s’il suffisait de dupliquer le modèle des boutiques hors ligne, vers Internet, pour que les ventes suivent ! Non, non, sur Internet comme en dehors il ne suffit pas d’être situé dans une zone avec beaucoup de passages pour que les ventes suivent !

Parce que le prédicat « visiteurs = ventes » est incorrect à la base. Comment réussir dans ces conditions ?

Pourtant la solution est là, toute proche, toute simple : hors-ligne, tout commerçant s’attache à décorer sa boutique, à voir son agencement avec des professionnels ou demander des avis partout autour de soit. Voudriez-vous apposer pour la première fois une affiche « Ouvert » si votre commerce n’était pas impeccable, digne et respectueux ? Voudriez-vous apposer une affiche « Ouvert » si un rayon était poussiéreux ? Voudriez-vous accueillir votre premier client avec un sourire si les vêtements vendus étaient posés sur des ceintres bringuebalants ?

C’est pourquoi tout commerçant s’intéresse à la mise en valeur des produits vendus : il n’est pas question de présenter des services de table posés sur des morceaux de cartons. De même que l’hérésie serait totale de vendre des mets du terroir dans des rayons sales et poussiéreux !

Hier dimanche je me balladais dans le centre de ma ville et j’ai été surpris de voir les boutiques ouvertes, toutes lumières étincellantes. Point de salariés un dimanche, vous n’y pensez pas !

Ceux qui étaient présents étaient les commerçants. Les chefs. Ils étaient là ce dimanche par grand froid avec tabourets, aspirateurs, chiffons, produits d’entretien, marteaux, tournevis, scies. Ils astiquaient, réparaient, créaient, agençaient, réflechissaient, nettoyaient, aspiraient.

Chacun dans leur coin, mais tous avec un profond sentiment de conscience : ils étaient là, ce dimanche, pour chouchouter leur lieu de travail. Ils étaient là ce dimanche afin de pouvoir vous accueillir le lendemain tout sourire.

Pour le plaisir de regarder vos yeux briller lorsque vous pousserez la porte d’entrée.

Gautier

A quoi cela sert-il ?

Il me semble que nombre de personnes se trompent de cible quand elles recherchent un référencement.

J’entends à longtemps de journée des demandes du style « je veux être en haut des résultats de Google » ou encore « je veux être sur la première page ».

Et ma réponse est invariablement « 1- ce n’est pas possible et 2- pourquoi voulez-vous être en haut des résultats ? ». Je passerai sur le fait que la question ne veut dire car ne précisant même pas les termes sur lesquels la personne veut de la réactivité.

En effet, tout le monde peut être en haut des moteurs, il suffit de choisir une requête totalement farfelue, et d’être le seul site à utiliser ce terme. Prenez par exemple la requête du concours « mangeur de cigogne »…

A quoi cela sert-il d’être en haut des résultats de Google ? A rien.

Google n’est qu’une source de trafic parmi tant d’autres.

Par ailleurs, le fait d’être en haut des pages de résultat n’est pas un critère, ce qui compte vraiment c’est le trafic et les visiteurs ciblés que cela génère.

La prochaine fois que vous faites votre référencement, pensez-y…

Maxime

Google est-il encore un moteur ?

Avec l’annonce mardi du rachat de dMarc Broadcasting Inc. par Google, je me demande sérieusement si Google a l’intention de rester une société qui propose des services de recherche sur Internet. En effet, dMarc Broadcasting Inc. a pour vocation de vendre de l’espace publicitaire sur des stations de radio…

Si on recoupe aussi le fait que Google achète depuis quelques semaines des pages de publicité dans des journaux et magazines afin de les revendre fragmentées à des annonceurs, si j’étais Time Warner ou un autre grand média, je serais très inquiet.