Pour voir le futur, regardez le passé

IMG_6131b
Creative Commons License photo credit: MelvinSchlubman

Internet est récent. Il a moins de 20 ans d’existence.

Il se cherche encore et pourtant il a déjà révolutionné ou modifié fortement de nombreuses choses: la lettre (l’email), le téléphone (Skype et la VOIP), la musique (iTunes), la radio (Deezer), la télévision (YouTube), l’édition (Lulu et Amazon), la publicité (le web), …

Aucune autre technologie n’a fait autant en si peu de temps.

Devant cette avancée très rapide, il est normal d’avoir peur. Et quand on a peur on fait quoi ? On se raccroche à ce que l’on connaît d’immuable, ce que l’on a toujours utilisé.

C’est pour cela que l’on préfère passer un coup de fil plutôt qu’envoyer un email, c’est aussi pour cela qu’on préfère aller dans un magasin qu’acheter en ligne.

Plus Internet ira vite, plus les gens voudront revenir aux valeurs sures.

Y-êtes-vous préparé ?

Du concret ou du ridicule ?

Quand le web est apparu et a commencé à se démocratiser, j’étais un des premiers à dire que le tout virtuel était l’avenir: plus besoin de lettres papier, plus besoin de téléphone, tout devrait pouvoir être fait pas le web et par email.

computer lab - 4th grade
Creative Commons License photo credit: woodleywonderworks

Mais c’était sans compter sur le facteur humain. Les relations ne sauront jamais se passer de contact réel.

La technologie aidant, sous la forme de la freebox et des autres solutions de téléphonie gratuite, le contact a repris quelques années plus tard le devant de la scène. Il est donc primordial de respecter ces choix de vos prospects.

Certains trouvent même tentant d’aller encore plus loin dans le concret.

Par exemple, quand j’appelle ma compagnie d’assurance, le système vocal me demande de saisir mon numéro de client et en réponse une charmante voix enregistrée m’indique « ne quittez pas, je recherche votre dossier » et en illustration  sonore j’ai droit à un cliquetis sur un clavier.

Est-ce que cela concrétise et crédibilise la société ? Non, c’est ridicule.