Vous avez passé des semaines ou des mois à développer un superbe site. Il est bien sous tous aspects et vous en avez parlé autour de vous. Par contre vous n’avez aucune visite.
C’est normal, vous avez oublié un principe de base: votre site n’intéresse personne.
Ce n’est pas votre site qui est intéressant, mais son contenu.
Ce n’est pas les couleurs qui vont retenir les visiteurs, mais ce que vous racontez.
Ce n’est pas les technologies que vous utilisez qui vont plaire, mais ce que vous en faites.
Si vous faites un site pour faire un site, alors vous perdez votre temps.
Si vous faites un site parce que vos concurrents en ont un, vous gaspillez votre argent.
Si vous faites un site parce que cela va vous amener des clients, vous mettez la charrue avant les boeufs.
Pourquoi faites-vous un site ?
On peut aussi se dire que :
Ce n’est pas ce que vous vendez qui est important mais COMMENT vous le vendez.
Avant de s’intéresser à ce que vous racontez, les internautes vont décider de s’arréter ou non sur votre site en fonction de leur impression première… et leur première impression est visuelle, donc si vous ne soignez pas le contenant, le contenu ne touchera pas son public.
Aujourd’hui, après les errances du passé, il n’y a vraiment plus qu’une seule technologie utilisée par les sites sérieux.
Plus personne ne fait un site pour faire un site, l’esprit de nouveauté a depuis longtemps quitté le Web… Aujourd’hui celui qui fait (ou fait faire) un site a forcément une idée derrière la tête. Maintenant, quant à savoir s’il s’agit d’une BONNE idée, c’est une autre histoire…
Aujourd’hui, 80% des achats hors ligne sont précédées d’une consultation sur le Web, pour se renseigner. Si vous n’avez pas de site, alors les internautes iront se documenter… chez vos concurrents.
Tous les sites web professionnels servent à acquérir de nouveaux clients, que ce soit directement (site commercial) ou indirectement (site corporate et/ou de promotion d’image visant à faire connaître la marque et donc à séduire de nouveaux clients).
Donc à la question « Pourquoi faites-vous un site ? », je pense qu’il n’y a pas de mauvaise réponse. Il existe juste de mauvais « responsables » qui ne savent pas forcément appliquer la stratégie qu’ils ont choisie.
Bruno
Il est important de savoir à quoi sert NOTRE site et d’appliquer à un site les même chose que l’ont applique à un produit réel.
Ce n’est pas parce qu’on as un site internet qu’on est présent, c’est plus pratique d’en avoir un. Mais ce n’est pas suffisant. 🙂
Pierre
A lire sur le blog de Pierre: SilvR.fr – Chanson française rock et acoustique
Avoir un site, c’est comme mettre à disposition un catalogue ; les gens viennent librement comme ils veulent quand ils veulent. En général, on aime bien se renseigner avant de passer à un achat, quel qu’il soit. Beaucoup de choses se font maintenant par internet : suivi des comptes bancaires, billetterie, etc. donc avoir un site répond bien aux habitudes de la plupart des consommateurs ; cela devient un véritable réflexe. Si avant on achetait une encyclopédie 30 volumes (je l’ai fait il y a 20 ans !), aujourd’hui on investit dans un PC et une connexion ADSL.
Mais effectivement, avoir un site ne fait pas tout. Il faut se faire connaître et surtout être sérieux.
A quoi sert le statut de Webmaster ?
On fait un site pour plusieurs raisons :
1) pour partager ses connaissances
2) pour rencontrer des amis
3) pour gagner un peu d’argent avec l’affiliation …
etc …
« votre site n’intéresse personne » …
C’est possible si vous ne faites pas la promotion de votre site.
Aussi, avant la création de votre site, il faut créer
une communauté, et chercher un sujet qui va intéresser bon nombre de personne.
Enfin, vous créerez votre site pour ces personnes …
@fellah:
Il n’existe pas de statut de webmaster…
@melky : Je ne comprends pas « il faut créer une communauté ». Ne faut il pas plutôt en chercher une ? Si création de communauté il y a, c’est qu’on cherche à créer un nouveau besoin, ce qui n’est pas forcément le cas lors d’une création d’activité en ligne.
A lire sur le blog de Aurélien Morillon: Quelques lignes sur mes publications