Le référencement, l’ennemi du visiteur

Le Monde - Article: La hausse des adoptions en 2010 est à relativiser
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Une des méthodes les plus efficaces pour améliorer son référencement est de faire des liens. Les liens sont suivis par les moteurs, de nouvelles pages découvertes et ajoutées à l’index, les ancres interprétées, et du PageRank transmis.

Par contre il serait faux de croire que les liens n’intéressent que les moteurs. Quand je lis un article, j’aime bien suivre les liens vers des articles associés, des définitions ou des points de vue différents.

Ce n’est pas un avis partagé par le journal Le Monde: pour eux les liens ne servent qu’aux moteurs et en tant que tels ils doivent être cachés.

Prenons un article au hasard: Une victoire contre les tracasseries, mis en ligne hier. Cet article comporte trois liens que vous ne pouvez pas voir et pourtant ils sont bien au coeur du texte et sur du contenu visible. On ne parle pas ici de faire un lien écrit en blanc sur fond blanc, mais de ne pas identifier le lien en tant que tel.

Quels sont ses liens ? Le premier se trouve sur la photo, au niveau de la légende: le nom Asghar Farhadi y est cliquable et amène sur la liste de tous les articles le mentionnant sur le site.

Les deux autres se trouvent en milieu de texte dans la phrase: « Cette allusion à Mohsen Makhmalbaf, exilé, et à Jafar Panahi, sous le coup d’une interdiction professionnelle ». Les noms des deux réalisateurs sont en effet cliquables eux aussi.

Cette page n’est pas unique sur le site du journal, loi de là: tous les articles sont truffés de liens masqués, généralement au niveau du nom des protagonistes.

Pourquoi maquer ces liens ? Ces liens ont autant, si ce n’est plus, d’intérêt pour les visiteurs que pour les moteurs.

Pourquoi toujours croire que le référencement est l’ennemi du visiteur ? Ce qui plaît à l’un fait généralement plaisir à l’autre.

Enfin un concept novateur

aol welcome
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La boucle est bouclée.  J’ai maintenant la preuve que la vie n’est qu’un éternel recommencement.

Internet vient de le démontrer de façon irréfutable. Internet en 2010, c’est un peu comme Internet en 1995 mais avec plus de monde connecté. Illustration.

En 2000, un ancien directeur des 3Suisses monte Clust, centrale d’achat. Le site a été revendu un an plus tard à Dealpartners. A la même époque, on voit sur les écrans de télévision la publicité pour letsbuyit, service d’achat groupé avec comme mascotte une fourmi.

Tous ces sites ont disparu ou changé de business model quelques années plus tard, pour devenir comparateurs de prix ou simple site de vente en ligne.

En 2010, prixgroupe.com est lancé. Le concept novateur: l’achat groupé.

En 1990, Compuserve était probablement le plus gros fournisseur d’accès à une plateforme numérique proposant informations, discussions, forums, messagerie, etc… Tout un ensemble de contenus propriétaires et accessibles uniquement aux membres.

En 1993, AOL a lancé un service similaire mais avec une cible différente: le grand public. De nouveaux: informations, discussions, forums, messagerie, etc… Tout un ensemble de contenus propriétaires et accessibles uniquement aux membres. Et bien sûr totalement distinct de Compuserve.

Quelques années plus tard, les deux prestataires ont permi à leurs membres d’accéder à Internet et ont peu à peu mis leurs services à disposition des internautes utilisant d’autres prestataires d’accès.

En 2004, Facebook est créé. Le concept novateur a évolué un peu en quelques années mais peut être résumé à un réseau fermé avec un ensemble de contenus propriétaires et accessibles uniquement aux membres.

Suis-je le seul à remarquer un problème dans ces concepts novateurs ?

Je pourrais aussi citer MySpace avec le concept novateur de page personnelle ou encore Ziki qui est passé du CV en ligne à la place de marché.

Quant à l’évaluation de la valeur d’un site sur son nombre d’utilisateurs non sur son nombre de clients ou ses revenus, je n’en parlerai pas.

Je pense qu’ils n’ont pas relu

peignoir

Je parle souvent de l’importance du contenu et de la relecture.

Il est évident que quand on est « le nez dans le guidon » il est difficile de voir les erreurs. C’est pour cela qu’il faut faire relire par une autre personne.

Regardez cette image et appréciez le fait que le peignoir soit « plus léger » et pourtant il pèse tout de même 1200Kgs.

Remarquez, cela provient probablement du fait qu’il existe en grande taille. A raison de 440gr/m2, le peignoir utilise 2700m2 de tissu. Je confirme: c’est une grande taille.

Les priorités à l’envers

Another To-Do List
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Le contenu fait plaisir aux prospects et fait vendre.

Le contenu fait plaisir aux moteurs et génère du trafic.

Le contenu fait plaisir aux lecteurs et les cultive.

Le contenu fait plaisir à l’auteur et il se sent utile.

Le contenu fait plaisir au site et le rend moins vide.

Le contenu est important.

Pourquoi pensez-vous au contenu seulement une fois le site terminé ?

Le contenu dupliqué vous stresse ?

Un peu partout sur Internet on lit des histoires effrayantes concernant le contenu dupliqué. Pour ceux qui n’auraient pas suivi, il s’agit de la possibilité d’avoir le même texte ou la même page disponibles sur plusieurs adresses, voire plusieurs sites différents.

En terme de référencement, cette duplicité peut poser des problèmes: en effet, Google et consorts évite de montrer dans les pages réultats plusieurs résultats qui sont la même page. Il est donc nécessaire d’aiguiller Google pour optimiser au mieux le référencement et lui faire afficher la page que l’on veut.

Alors que pour la duplication sur d’autres sites, il est difficile d’agir, il est maintenant possible d’éradiquer totalement tout risque de « duplicate content » sur un même site. La procédure est très simple et est supportée par la majorité des moteurs sont Google, Yahoo et Bing.

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