Un de mes collègues s’est retrouvé sans Internet pendant quelques jours. Cela lui a permis de se rendre compte qu’il en était dépendant. Je me pose donc la question:
« Peut-on encore vivre sans Internet ? »
Quand je cherche un numéro de téléphone, je fais la demande sur Internet.
Quand je veux commander un CD ou un DVd, je le fais sur Internet.
Quand j’ai besoin d’informations sur un produit, je les trouve sur Internet.
Les mises à jour de mes logiciels se font par Internet.
Je paie mes factures par Internet. Je les reçois par email.
Tous mes appels téléphoniques transitent par Internet.
Non seulement je sais que vais trouver ce que je cherche dans un délai raisonnable, mais en plus de cela, je vais économiser de l’argent parce que la concurrence est étendue et les sources diversifiées.
Internet n’est plus une dépense: vous payez 30 euros par mois pour y avoir accès, mais vous en économisez 50 en timbres, téléphone, papier et autres achats.
Il y a 35 millions d’internautes en France, comment vivent les 29 millions de Français qui ne sont pas connectés ?
Comment se passer (à long terme) d’un outil aussi incroyable ? Internet participe allègrement à l’évolution de notre espèce. Il est indéniable que des tâches courantes seraient bien plus longues et pénibles à effectuer sans internet.
» comment vivent les 29 millions de Français qui ne sont pas connectés ? »
Réponse bête et facile > Ils sont dans la Rat Race, regardent énormément la TV et procrastinent durant leur temps libre en attendant qu’il se passe quelque chose dans leur vie.
Réponse plausible > Ils sont mentalement bloqués dans leur propre passé, refusent le progrès et l’évolution, pensent que l’informatique et l’internet sont des gadgets sans intérêt pour eux. Ils ne comprennent plus le monde dans lequel ils vivent.
(et ça c’est l’opinion entre autres, d’un homme de 29ans, toujours étudiant et sans expérience professionnelle en rapport à son domaine d’expertise (le droit), que j’ai rencontré il y a quelques mois dans une soirée, j’ai été à la fois impressionné par son important niveau de culture générale qui ne faisait absolument pas de lui un homme remarquable, mais aussi par sa méconnaissance totale de l’informatique et de l’internet malgré sa maîtrise tout à fait normale d’un téléphone portable et des consoles de jeux).
Internet nous permet d’enrichir nos expériences dans la vie. Internet a également permis de rendre la vie moins chère (temps et argent) qu’auparavant.
On peut parfaitement vivre sans internet, mais on se ferme une quantité considérable de possibilités pour la rendre meilleure. Il est regrettable que des gens se refusent à quelques efforts d’investissement personnel afin d’améliorer leur propre vie, et ce n’est pas faute de leur montrer combien il est bénéfique d’utiliser ces outils technologiques vraiment facile d’accès dans notre Pays.
La cause principale est je pense un état d’esprit incompatible avec l’évolution. Un rejet pure et simple de ce qui leur est inconnu.
@Veka:
C’est peut-être moi, mais avoir 29 ans, être étudiant et sans expérience professionnelle, me fait encore plus peur que de ne pas connaître Internet…
Demandons leur :
http://borghesio.typepad.fr/.a/6a00d8341c710a53ef00e552ae539d8834-pi
😀
Bonjour, je suis un accro depuis des lustres de cet outil. Le commun des mortel met parfois des années ou des mois à rembourser son pc, donc il est normal qu’il s’en serve énnormément. Puis la dépendance s’installe. Toute cette culture et tout ce choix c’est vertigineux. La première chose que je fais le matin, c’est d’allumer mon pc, (en même temps je bosse avec, mais tout de même…) quand il n’a pas tourné toute la nuit pour longues mises à jour ou scan.
Je ne pense pas, ceci dit, que celui qui n’a pas internet soit sans culture. Il reste une très bonne presse écrite et parfois télévisée (je pense entre autre à la 5). Il y a aussi le dialogue et les rencontres avec des gens très cultivés ou qui ont, eux, internet et cela peut apporter des discutions tout à fait remarquables, en live, et bien différentes que sur un ‘chat’ .
Il faut tout de même tenter de réunifier le monde, il n’y a pas d’un côté les fumeurs et de l’autre les non-fumeurs, de la même façon, les internautes et les non-connectés, il y a la race humaine qui a le choix de son mode de communication. Ceci dit, j’suis tout d’même vachement accro à l’internet et j’aurais un mal de chien à m’en passer. C’est aussi un choix,
C’est vrai que pour l’instant cela représente l’avenir…J’usqu’à la sûrement très proche nouvelle invention qui sera probablement accéssible au publique prochainement et à coup sûr en 3 D…
« Il y a 35 millions d’internautes en France, comment vivent les 29 millions de Français qui ne sont pas connectés ? »
En fait, une fois que l’on a « enlevé » – assez logiquement – les enfants (jeunes, très jeunes) et les personnes âgées (pour qui l’ordinateur fait parti d’un monde trop lointain), la proportion de ceux qui ne sont pas connectés doit-être très faible…
Bon, j’y retourne…
J’ai moi-même décidé dans le cadre d’un cour à l’Université de Sherbrooke de me passer non seulement d’Internet mais aussi de la télé et des journaux pour une semaine. J’en suis à ma deuxième semaine et c’est très tentant de tricher. Je commente mon expérience régulièrement sur mon blog: http://tellementneuf.ca/category/innovations-sociales/
On peux parfaitement vivre sans internet, je n’utilise que très rarement internet, le plus souvent sur mon lieu de travail.
Je réside dans une ville de plus de 200.000 habitants, en appartement.
Nous sommes bien en 2012, mon adresse email est fournie avec mon téléphone mobile mobicarte.
J’ai 32 ans, un poste a responsabilitées très bien payé.
J’ai choisi délibérément de ne pas prendre d’abonnement internet, télévision ni de téléphone fixe.
Avant je gaspillait énormément de temps devant un écran de télévision qui ne m’apportait pas satisfaction (pour moi les écrans regroupent les ordinateurs, tablettes et autres gadgets…).
Depuis j’ai largement le temps de cuisiner sans utiliser de plats tout prêts et me suis même remis au sport (j’étais très sportif avant d’avoir mes enfants) et mes filles sont les plus jeunes de leur club de rollers.
Je reste au courant de l’actualité en lisant le journal ce qui reste amplement suffisant pour la plupart des discutions mondaines.
Je consulte ma messagerie personnelle (emails) environ une à deux fois par mois. Je ne réponds presque jamais au téléphone portable mais rappel les gens lorsque le temps le permet si c’est nécessaire.
Les nouvelles technologies de communication peuvent rapidement devenir chronophage il conviens à chacun d’en garder un usage raisonné.
En tan que professionnel j’ai une équipe de standardistes qui gèrent tout ça 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, mais en tan que particulier j’ai une vie privée riche en évènements que je n’échangerai jamais contre un téléphone tablette laide ultra design.
Concernant mes super amis des réseaux sociaux, mes vrai amis savent parfaitement qu’ici il y a toujours de quoi boire un verre, prendre un bon café ou sortir faire la fête en laissant un message sur le répondeur ou en envoyant un sms au pire des cas.