Y être ou ne pas y être, telle n’est pas la question

After this, I give up.  Probably.
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« En visitant votre site, j’ai remarqué que votre référencement n’était pas bon. En effet, votre site n’est pas présent dans les moteurs internationaux. J’ai testé avec des moteurs espagnols et russes et je n’ai pas trouvé votre site. En tant que responsable référencement international, je peux vous aider, appelez-moi. »

Ceci est un extrait d’un email que j’ai reçu il y a quelques minutes.

Je fais amende honorable : il est vrai que ce site n’est pas présent dans les moteurs espagnols et russes. Mais pourquoi devrait-il l’être ? Il est écrit en français, fais référence à la culture francophone et s’adresse à un public ciblé.

Non, je ne crois pas aux vertus des liens en provenance de moteurs et annuaires aux fins fonds du monde. Je ne crois pas non plus que la communauté russe s’intéresse au marketing en français.

Baidu.com est le 4e site au monde en terme de trafic. Est-ce pour autant un bon moteur pour un site francophone ?

Ne vous dispersez pas en répondant à ces offres, au final vous désirez toucher vos prospects et vos clients, pas des touristes.

Les référenceurs veulent des standards

Solitude
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Il y a quelques jours, le site Search Engine Roundtable a posté les résultats d’un sondage effectué auprès de la communauté de référenceurs qui le fréquente.

A la question « A-t-on besoin de standards en référencement ? », deux tiers des participants ont répondu « Oui ».

Le sujet porte à controverse puisque bon nombre de référenceurs utilisent des techniques « black hat » ou « grey hat » qui ne seront jamais des standards.

Par ailleurs, est-il possible de définir des standards alors que les moteurs ne désirent pas communiquer sur leurs critères ?

Qu’en pensez-vous ? A-t-on besoin de standards en référencement ?

Je l’admets je suis vieux mais …

Apple Computer, 1983 (Lisa)
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Après 10 ans, je viens de ranger ma casquette d’administrateur de Forum Marketing.

10 ans, cela peut sembler beaucoup mais c’est peu quand on considère le fait que j’ai créé mon premier site en 1996.

Cela fait donc 15 ans que je traîne mes doigts sur un clavier dans l’espoir de communiquer avec le reste du monde via le réseau Internet.

15 ans, cela peut paraître beaucoup mais c’est peu quand on considère le fait que je gérais un serveur BBS en 1994.

Cela fait donc 17 ans que je pianote et que je lis la prose de mes contemporains.

17 ans, cela peut paraître beaucoup mais c’est peu quand on considère le fait que j’avais monté un serveur Minitel en 1991.

Cela fait donc 20 ans que je tapote sur un clavier pour échanger avec d’autres. 20 ans que j’étudie comment satisfaire une communauté, 20 ans que je me trompe puis rectifie et que j’apprends.

Suis-je trop vieux pour Internet ? Quand je lis ce qu’écrivent certains qui viennent d’arriver en ligne, la pensée me traverse l’esprit mais laissez-moi leur répondre de façon claire et précise :

Je suis peut-être né hier mais je suis resté debout toute la nuit !

Les secrets des référenceurs enfin dévoilés

Magic Kingdom Fireworks
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Il y a quelques années, une émission à la télévision a fait couler beaucoup d’encre: des magiciens expliquaient comment réaliser de grandes illusions: femme coupée en deux, disparition d’éléphant, etc.

La communauté des magiciens s’offusquait qu’un des leurs, à visage masqué, se permettait de révéler leurs secrets.

Le magicien masqué se défendit en se justifiant par deux points:

– Expliquer le fonctionnement des tours oblige les magiciens à avancer et à faire toujours mieux. Le renouvellement est nécessaire.

– Savoir comment est fait un tour ne remplace pas le savoir faire et l’expérience du magicien. Le gros du travail du magicien est de faire un show et mettre en scène le tour, pas l’astuce en elle-même.

En référencement c’est la même chose. Beaucoup de référenceurs essaient de faire croire aux secrets du monde du référencement et restent opaques sur ce qu’ils font vraiment et comment ils le font.

Il n’y a aucune raison à cela et je pense qu’ils desservent la profession. Il n’y a pas de magie dans le référencement, c’est scientifique. Expliquer comment faire ne va pas faire du client un référenceur. Rien ne remplace l’expérience et les connaissances acquises par des années de pratique.

Pourquoi êtes-vous sur Internet ?

Vous avez lancé une activité en ligne ou vous pensez sérieusement le faire.

Au delà de tous les aspects évidents: business plan, raison sociale, produits, positionnement, … il y a une chose encore plus fondamentale: la raison d’existence de votre activité. Pourquoi faites-vous cela ?

to be taught.
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Généralement à cette question, la première réponse est « pour gagner de l’argent ». Mais cette réponse n’est pas satisfaisante car non précise. Combien d’argent voulez-vous ?

Voulez-vous juste pouvoir vivre d’Internet, c’est à dire remplacer votre revenu actuel par une activité en ligne ? Voulez-vous pouvoir acheter une voiture de sport ? Quel est votre but ?

Peut-être que ce n’est pas l’argent qui vous intéresse et que vous désirez plutôt partager un savoir. Vous voulez profiter d’Internet en tant que média et enseigner quelque chose au plus grand nombre ?

Peut-être désirez-vous discuter et utiliser les possibilités de création de communautés. Vous voulez rencontrer de nouvelles personnes, partager vos expériences et apprendre des autres ?

Peut-être recherchez-vous à révolutionner une industrie. Vous avez une solution pour stopper la crise du disque ou du cinéma ?

Si vous n’avez pas de but précis, vous aurez beaucoup de mal à être motivé au long terme et à trouver des gens avec qui travailler sur la durée. Pour bien travailler avec quelqu’un, il faut partager des valeurs et un objectif précis et quantifiable.

Quel est votre but ?

Vous n’avez pas le droit de parler de Facebook

Internet permet de se rapprocher de ses membres et de ses lecteurs. Certains gros magazines l’ont bien compris et ont été très rapides à proposer des extensions de leurs services sur Internet.

Outre le fait de pouvoir utiliser le média pour diffuser de l’information en temps réel plutôt que de devoir attendre des délais d’impression et de publication, Internet leur permet aussi de créer une communauté. Regrouper des lecteurs entre eux pour les faire discuter renforce le lectorat et apporte une foule d’idées de contenus.

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A quoi sert votre site ?

Je vois de plus en plus de sites dont le degré de « coolitude » m’échappe. Ce qui me surprend le plus est qu’il semble que je sois la cible de la majorité de ces sites: ils s’adressent à des gens qui sont sur Internet la plupart du temps (ce qui est mon cas) et qui utilisent Internet pour communiquer (ce qui est aussi mon cas) en plus d’avoir une communauté autour d’eux (j’ai des collègues et quelques lecteurs ici-même).

Donc pourquoi est-ce que je ne comprends ces sites ? Simplement parce qu’ils font une erreur majeure:

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A-t-on encore besoin des forums de référencement ?

Les forums qui discutent de référencement sont-ils encore utiles ? C’est la question légitime que se posent les membres de Twiger suite à un article de Search Engine Journal.

John Carcutt a en effet constaté que le nombre de membres des forums dédiés au référencement croit plus vite que le nombre de messages. Il en déduit donc que

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