Y être ou ne pas y être, telle n’est pas la question

After this, I give up.  Probably.
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« En visitant votre site, j’ai remarqué que votre référencement n’était pas bon. En effet, votre site n’est pas présent dans les moteurs internationaux. J’ai testé avec des moteurs espagnols et russes et je n’ai pas trouvé votre site. En tant que responsable référencement international, je peux vous aider, appelez-moi. »

Ceci est un extrait d’un email que j’ai reçu il y a quelques minutes.

Je fais amende honorable : il est vrai que ce site n’est pas présent dans les moteurs espagnols et russes. Mais pourquoi devrait-il l’être ? Il est écrit en français, fais référence à la culture francophone et s’adresse à un public ciblé.

Non, je ne crois pas aux vertus des liens en provenance de moteurs et annuaires aux fins fonds du monde. Je ne crois pas non plus que la communauté russe s’intéresse au marketing en français.

Baidu.com est le 4e site au monde en terme de trafic. Est-ce pour autant un bon moteur pour un site francophone ?

Ne vous dispersez pas en répondant à ces offres, au final vous désirez toucher vos prospects et vos clients, pas des touristes.

Pourquoi bloquer les robots ?

Orange vient d’ajouter une fonction de soumission de fichiers Sitemap à son moteur de recherche.

Que voilà une bonne chose, par contre j’ai quelques doutes sur la phrase liée au captcha: « afin de bloquer les robots, recopiez le code s’inscrivant ci-dessous dans le champ situé au-dessus ».

Outre le fait que j’ai du relire plusieurs fois la ligne pour saisir ce qui était au dessus de ce qui est au-dessous, j’ai un peu envie de NE PAS bloquer les robots. Ce que je veux c’est que mon site soit indexé et donc que les robots passent.

Actuellement, il y a confusion entre le point de vue du visiteur et celui du développeur d’Orange. Ce serait tellement plus clair si la phrase était « pour vérifier que vous êtes humain… » ou « afin de limiter les spams de notre base… » .

Vous parlez aux visiteurs et les visiteurs s’en moquent de vos problèmes de robots …

sitemap-orange

Tous les liens ne sont pas égaux pour Google

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Il est notoire qu’une stratégie de référencement doit se baser en grande partie sur la création de liens (« netlinking » pour ceux qui veulent impressionner femmes et maîtresses).

Par contre aux yeux de Google tous les liens n’ont pas la même valeur. Quelques exemples:

  • un lien interne
  • un lien depuis un blog
  • un lien en « no follow »
  • un lien depuis une ferme de liens

Google vient d’ailleurs d’ajouter à cette liste un nouveau type de lien: le lien négatif.

Imaginons que votre produit génère des plaintes. Ces plaintes sont exprimés sur des sites avec un lien vers votre site. Au final, même si vous avez des plaintes, votre référencement s’améliore puisque vous avez plus de liens pointant vers votre site.

Google vient de mettre en place un nouvel algorithme qui identifie ce type de liens et en tient compte en tant que négatif dans ses classements.

Désormais faire du mal à vos clients n’aidera plus votre référencement.

Source: blog officiel Google

La mort de l’outil de suggestions de mots-clefs de Google

Laid To Rest
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Lors de la conférence SMX East qui s’est tenue il y a quelques jours à New York, un responsable de Google AdWords a indiqué que la nouvelle mouture de l’outil de suggestion de mots-clefs ne propose plus que les termes jugés « commerciaux ».

On peut supposer qu’un terme qui ne reçoit que quelques requêtes par jour est immédiatement filtré car « non commercial ». Au final, il est plus rentable pour Google si vous achetez un terme générique sur lequel plusieurs concurrents font monter les enchères qu’un terme ultra-ciblé où vous êtes seul.

Les tests semblent confirmer que pour l’instant les USA sont touchés par ce filtrage alors que d’autres pays ne le sont pas. Par exemple, une recherche sur le terme « facebook » renvoie plusieurs centaines de suggestions quand on choisit Allemagne ou UK comme pays, alors qu’on ne reçoit qu’une poignée de termes sur la zone USA. Faites l’essai, il est révélateur.

Concrètement cela signifie que cet outil n’est plus fiable pour découvrir les mots pour lesquels optimiser un site ou pour trouver de nouveaux termes pour la longue traine.

Cela confirme aussi que Google ne montre que ce qu’il veut bien et que toute personne qui ne dépend que de cette source d’information passe à côté de beaucoup de choses.

La bonne nouvelle est que cela va permettre d’identifier plus facilement ceux qui pensent que le métier de référenceur se limite à prendre une liste de mots chez Google. Si cette liste ne fait que 5 mots, elle n’a aucun intérêt.

Source: Aim Clear Blog

Innovation utile ou perte de temps ?

Google vient d’annoncer un nouveau format d’images: WebP. L’idée est d’atteindre un taux de compression supérieur à JPEG ou PNG tout en gardant une qualité acceptable visuellement.

Quelques exemples sur http://code.google.com/speed/webp/gallery.html prouvent que cela marche (même si je trouve les images compressés en WebP un peu plus palotes que les originales).

Actuellement WebP n’est supporté par rien, mais il sera lu par Chrome dans les semaines qui viennent.

Suis-je le seul à penser qu’à cette époque de fibre optique et de lignes ADSL hautes vitesses, personne ne va s’embêter avec un nouveau format pour gagner 10% ? Le standard est plus important que le gain.

Si j’utilise WebP et que ce format n’est compris que par Chrome, 98% des visiteurs de mon site ne vont pas voir les images. La solution est d’afficher un format alternatif en fonction du navigateur. C’est beaucoup de travail pour un gain très faible…

C’est le même souci avec ZIP qui reste le standard en compression alors qu’il existe depuis plusieurs années de nombreux algorithmes de meilleure qualité (7z, rar, …). Si je fais un ficher 7z, cela reste à usage personnel.

Un nouveau format d’images plus performant est une bonne chose en soit, mais il arrive probablement quelques années trop tard.

Pensez-vous trop à Google ?

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Creative Commons License photo credit: Marco Raaphorst

Google vient de finir d’implémenter son nouvel algorithme. C’est vrai: tout le monde en parle.

Google vient d’ajouter des fonds d’écrans sur la page de recherche. C’est vrai: tout le monde en parle.

Google n’accorde plus d’importance à la balise méta keywords. C’est vrai: tout le monde en parle.

Google tient son algorithme secret. C’est vrai: tout le monde s’en plaint.

Et je pourrais continuer pendant des heures. Par contre je vais m’arrêter là, j’ai mieux à faire que de lire les derniers ragots sur Google.

Faire un site pour faire plaisir à Google ne sert à rien. Google ne m’a jamais rien acheté.

Google n’est pas votre client. Pourquoi vouloir lui plaire à tout prix ?

Google ajoute un critère à son algorithme

Flight over the Sheraton
Creative Commons License photo credit: katclay

Ca y est, c’est officiel: à partir d’aujourd’hui Google prend en compte la vitesse d’affichage des pages dans ses critères de classement.

Cela veut dire que si votre site est très lent à charger, il sera moins bien classé que d’autres.

Est-ce pour autant qu’il faut tout sacrifier au bénéfice de la vitesse ? Absolument pas. C’est un critère qui s’ajoute aux 200 autres critères et la pertinence de la page reste le facteur essentiel.

D’après Google cela change le classement de moins de 1% des requêtes. Reste à voir si votre site en fera partie.

Cette modification n’est pour l’instant appliquée que sur Google.com mais il est fort probable qu’elle arrive sur les variations régionales du moteur d’ici quelques mois.

Source: Google Webmaster Central

Google s’attaque aux comparateurs

Depuis mardi, sur Google.com, il est maintenant possible de comparer directement des offres de cartes de crédit.

Pour bien comprendre l’impact, il faut savoir qu’en dehors de France, les cartes de crédit ne sont pas liées directement aux banques. Il est donc possible – et souvent le cas – d’avoir une carte de crédit qui ne dépend pas de sa banque.

Par ailleurs, ces cartes sont des cartes revolving (comme la carte Kangourou par exemple), ce qui veut dire que vous avez droit de dépenser jusqu’à un certain montant et vous payez des intérêts sur le montant emprunté s’il n’est pas remboursé à 100% à la fin du mois. Avec des taux d’intérêt de l’ordre de 15 à 20%,  c’est un marché très lucratif.

Les prestataires financiers rivalisent donc d’offres pour attirer de nouveaux clients: taux zéro pendant x mois, plafond élevé, etc.

Avec son service de comparaison Google s’attaque donc à un marché très rentable et sur lequel il va pouvoir facturer à l’acte, un peu comme une plateforme d’affiliation.

Cette offre fait d’ailleurs suite à une offre similaire lancée il y a quelques mois qui permet de comparer des emprunts immobiliers.

A quand la même chose pour les recherches de vols ou de location de voiture ? A quand la même chose pour la comparaison de prix de tout produit que vous allez recherché dans Google ?

Plus que jamais, comme je l’ai dit déjà ici et écrit dans mon livre, si vous dépendez de Google à plus de 50%, votre activité est en danger.

Source: blog officiel Google

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le…

Humpback Whale Tail and Iceberg in Labrador
Creative Commons License photo credit: natalielucier

Il est possible pour un humain de tout savoir sur un sujet, sous réserve de prendre un sujet suffisament concis. Par exemple, tout savoir sur un groupe de rock ou tout savoir sur les équations quadratiques.

Par contre il est impossible pour un humain de savoir tout ce qui existe. L’exhaustivité n’est jamais assurée, sauf être une machine.

C’est ce qu’on l’on croyait jusqu’il y a peu de temps. Cependant avec la vitesse de développement d’Internet, ce n’est plus possible non plus.

Google n’a pas la capacité d’indexer tout Internet en temps réel. D’ailleurs Google n’a pas la capacité d’indexer TOUT Internet.

Chaque seconde, des milliers de pages sont créées et des millions sont modifiées. Google dépend maintenant de Twitter pour ce qui est en temps réel.

Il est fort probable que la partie immergée d’Internet, la partie invisible des moteurs ne fasse qu’augmenter avec le temps. La longue traîne est un concept sans avenir.

S’il y a trop d’activité au dessus de la ligne d’horizon, personne ne regarde ce qui se passe en dessous.

Revue de presse

Aujourd’hui je vais me permettre de faire un tour d’horizon rapide des commentaires que j’ai vu de-ci, de-là concernant mon livre: « Les 60 maximes du référencement »

  • « Ce livre m’a déjà appris plus en 10 minutes de lecture que 5 heures de recherche sur la toile où on lit tout et son contraire sans jamais parler de l’essentiel. » – Sylvain Collas- forum marketing
  • « C’est ce que j’ai pu lire de mieux sur le référencement depuis bien longtemps. Pas de prise de tête, des explications claires pour tout le monde et un ton légèrement humoristique qui rend la lecture de ce livre réellement agréable. » – Erik Nicolas – Ecomblog
  • « Rendre accessible un savoir faire technique et de façon pédagogique !! Rien de tel pour progresser rapidement ! » – Michael Monroger – forum marketing
  • « La forme de l’ouvrage est très… informelle. Pas de sections, sous-sections et autres alineas dans cet ouvrage. Non. Maxime a au contraire opté pour des causeries, introduites par des citations d’auteurs aussi divers qu’Albert Camus, Francis Blanche, Guy Bedos ou Woody Allen. Le résultat est un livre sur le référencement à la fois original, accessible et agréable à lire. » – Sébastien Billard – Référencement, Design et Cie
  • « Einstein disait que si l’on est pas capable d’expliquer un concept à un enfant, c’est qu’on ne maitrise pas ce concept. Maxime vient je pense de montrer son expertise à travers ce livre. » – Albert Hofman – forum marketing
  • « Développant tous les aspects de la question avec pédagogie, méthode et une bonne dose d’humour, Maxime Grandchamp nous révèle les principaux secrets d’un référencement réussi » – Camille Jourdain – Le marketing sur le web
  • « Je lis et relis…. Et ça m’est accessible…. davantage que beaucoup de site que j’ai lu sur le sujet…. beaucoup répètent des « lieux communs » d’autres se forcent davantage à paraître « érudit » plutôt que simplement rentrer de plein fouet dans le sujet…. ici ce n’est pas le cas » – Jean Pierre – forum marketing
  • « C’est un peu inhabituel de traiter le référencement sous un angle peu conventionnel. L’auteur, Maxime Grandchamp, nous parle de techniques de référencement introduites par des citation d’auteurs comme Albert Camus, Albert Einstein, Francis Blanche, Jacques Prévert, Pierre Dac ou encore Pablo Picasso… et la liste est longue. (…) Cette vision un peu décalée du référencement m’interpelle. » – Danis Allard – Studio Vitamine
  • « Signalons ici la sortie d’un livre amusant, intitulé « Les 60 Maximes du Référencement » qui présente notre domaine de prédilection d’une façon amusante… » – Olivier Andrieu – Abondance
  • « Je vous invite à lire cet ouvrage qui couvre des champs très complémentaires qui intéresseront les professionnels du Web. » – Jean-Marc Hardy – 60 Questions

De nombreux autres commentaires sont lisibles sur la page qui présente le livre: « Les 60 maximes du référencement.

Merci à tous.

Pour ceux qui ne l’ont pas encore, le livre est toujours disponible en suivant ce lien: « Les 60 maximes du référencement«