Je lisais ce matin le journal et le journaliste décrivait une vague de fraudes à la carte de crédit, suite à une modification sur un distributeur automatique de billets.
Il y a eu plusieurs cas avérés mais la police voudrait que si d’autres personnes ont été affectées, elles se manifestent, la raison étant « de pouvoir leur donner un numéro de dossier ».
Quelque chose doit m’échapper mais je ne vois pas l’intérêt d’obtenir un numéro de dossier. Cela serait plus utile d’être ajouté à la liste des enquêtes en cours. Un numéro de dossier n’a jamais aidé personne.
Le policier – ou le journaliste – a fait une erreur basique: il a décrit un processus au lieu de parler de la finalité.
Faites-vous la même erreur ?
Et si l’important c’était plus le chemin que l’objectif ? Le but d’une vie, c’est de la vivre ou c’est la mort ?
Oui l’important est le chemin (voir même le cheminement) plus que l’objectif… à moins que l’objectif ne soit de cheminer (le plus librement possible).
Certes l’objectif eut être justement de cheminer c’est un sujet souvent étudié dans les textes zen et dans les philosophies orientale ; le tao signifie plus ou moins : le chemin.
Mais dans nos cultures occidentales, nous avons souvent le culte de l’utile et l’utile c’est d’atteindre son objectif. Ici, l’objectif évoqué par maxime est de résoudre un problème. D
Zut, j’avais pas fini.
Dans ce cas résoudre un problème de police se situe au niveau du concret du Territoire, comme le dit la Sémantique Générale, alors qu’ouvrir un dossier est du niveau de la Carte, de l’abstrait.
La bureaucratie est né le jour où une personne pour la,première fois a dit à un de ses collaborateur, ouvrez-moi un dossier à ce sujet.
Mais on peut ouvrir tous les dossiers que l’on veut, cela ne fait en rien avancer les problèmes relationnels qui sont à un autre niveau. Mais notre culture est une culture de dossiers. Allez voir un homme politique pour lui parler de de l’urgence de traiter d’un problème, il dira : oui cela m’intéresse, je vais (ou plutôt ‘on va’ c’est mieux) on va créer un commission pour en parler.
Parole parole , mais pas d’actes, c’est serait trop impliquant. Cela m’est arrivé :mais je tairai le nom de l’homme politique.
A ce propos, moi qui baigne tous les jours et chaque instant de mes jours dans la sémantique générale, je profite de cette tribune pour bien dire haut et fort que l’expression : la carte et le Territoire est de ‘inventeur de la Sémantique Générale (un certain Korzybski en 1930 !) et non pas de l’ami Houellebecq comme certains pourraient le croire.
Juste une réflexion un peu hors propos : peut-être que les différences de points de vue entre les policiers et les juges viendrait du fit que les uns sont au niveau du terrain et les autres dans leurs bureaux confortables. Les juges ouvrent et referment des dossiers, les policiers traitent avec des humains.
Bon week-end.
Le chemin évoqué n’est pas propre à la philisophie orientale.
M. Heidegger, par mi de multiples exemple possible en philosophie, l’illustre ; H. Hesse en litérature, là aussi parmi de nombreux exemple.
Quoi qu’il en soit, l’objectif de Maxime est, bien sûr, de résoudre un problème et le chemin pour y arriver et peut-être plus important que le résulat final.
Pour ce qui est de la parenthèse, policiers et juges (mais aussi avocats) ne sont pas à opposer.
Ils « traitent » tous, bien sur, d’une même réalité, complexe, l’humain.
Leurs niveaux d’interventions se complétent dans un même objectif (…) : l’idée de justice et de paix sociale. Le chemin (…), les chemins plus exactement, pour y arriver sont multiples et tout aussi complexe.
Oula, les commentaires partent en philosophie alors que l’article me paraissait bien terre à terre. Pour le cas décris, je trouve cela vraiment idiot. Ca donne vraiment l’impression que l’on va dire aux gens : mettez votre nom ici, on vous rappellera.
Quelquefois après avoir lu un nouveau billet de Maxime, je me pose la question suivante : quel est son rapport avec le marketing internet ? Ou même avec Internet plus simplement ? Que dois je en penser et qu’est ce je dois en tirer comme enseignement pour l’appliquer a ma propre situation ? Et la réponse me frappe de plein fouet : aucun, rien, zéro, peau de balle ! Mais alors un doute m’étreint : suis-je bête ? Une évidence m’a échappé c’est certain mais laquelle ? Maxime éclaire moi stp…
Je ne pense pas que cet article mérite une profonde analyse philosophique. Pourquoi la police souhaiterait que d’ éventuelles victimes se manifestent? « pour leur donner un numéro de dossier » Pourquoi leur donner un numéro de dossier? Pour que l’instruction en cours ava
cela me rappelle un peu un livre de Paulo Coelho, l’alchimiste
chercher partout le sens de sa vie alors qu’il est est à ses pieds
mais on s’écarte du sujet pour plonger dans la philosophie
alors que Maxime veut simplement je pense
nous montrer qu’il ne faut pas tout mélanger
et ne pas oublier de donner les vrais données d’un problème
C’est exact, mais appréhender les « vrais données d’un problème » nécessite parfois de s’éloigner un peu de l’objet (plus ou moins) problématique pour mieux l’identifier et le maîtriser en retour.
Ce recul souvent nécessaire ne doit-il pas être pris en compte au niveau d’Internet, tant le champ d’action offert par celui-ci s’avère vaste, les voies possibles multiples ?
Quand le cheminement spirituel est bien compris et exploité, il mène bien souvent à l’objectif.
Oui, je me souviens d’un exemple qui m’avait frappé dans un article de journal
Un transporteur d’autos garé sur le parking d’une nationale s’était fait pillé par une cité avoisinante, le journaliste concluait :
» une enquête est en cours pour déterminer……….la raison pour laquelle il était garé là
Ce qui pouvait avoir du sens… s’il était garé là pour faciliter le vol…
Se demander à quoi sert la police, c’est comme se demander si les mecs de poste travaille quand on a besoin d’eux 🙂
Totalement d’accord avec techniques de manipulation
ou est l’utilité d’avoir un numero de dossier?
Processus ou finalité?
C’est marrant, personne ne fait allusion au fonctionnariat ! Et pourtant.
En l’espèce, tout (ou presque tout) n’est-il pas informatisé ?
Un numéro de dossier est souvent dans l’Administration française la clé primaire d’une base de données.
C’était logique dans les années 70, maintenant…….
maintenant… c’est un identifiant. Rien ne change vraiment, mais c’est « censé » aller plus vite…
les appels téléphoniques sont, eux, beaucoup plus longs… quoi de plus normal… l’opérateur ou opératrice n’est qu’une boite vocale qu’il faut sans cesse recontacter puisque la ligne est trop systématiquement occupée…
Merci pour l’info.