Jeu de rôle (ou pas)

nessuno.
Creative Commons License photo credit: Cane Rosso

Imaginez que demain Google ne vous envoie plus de trafic.

Imaginez que les autres moteurs et annuaires non plus.

Vous n’avez plus de nouveau trafic et ne pouvez compter que sur votre base client actuelle.

Comment allez-vous faire pour survivre ?

Comment allez-vous traiter vos clients actuels pour qu’ils ne vous quittent pas ? Quelles garanties allez-vous apporter ? Quelle qualité de service allez-vous fournir ? Quel niveau de suivi allez-vous mettre en place ?

Quels produits allez-vous créer qui vont vous aider dans cette tâche ? Un système d’abonnement annuel ? Une nouvelle gamme complémentaire ?

Quels moyens de promotion allez-vous mettre en oeuvre ? Une newsletter ? Un blog ? Une page d’offres spéciales ?

Pourquoi ne faites-vous pas tout cela dès aujourd’hui ?

La remise, l’arme ultime du commercial

Heard the joke about the guy who went to Arizona to teach Intermediate Albanian?
Creative Commons License photo credit: quinn.anya

La raison principale pour laquelle un prospect n’achète pas est parce que le prix est trop élevé. Un bon commercial saura donc lui faire une remise et le convertir de prospect en client.

C’est du moins comme cela qu’est perçu ce métier par beaucoup.

En réalité, est-ce un travail de commercial que d’offrir une remise ? Son travail n’est-il pas plutôt de démontrer que le produit ou service vaut plus que le prix demandé ?

La remise est une arme, mais c’est l’arme ultime (du latin « ultimus » qui veut dire « le dernier »): elle ne doit venir qu’en dernier.

Croire que le métier de commercial se résume a donner une remise, c’est croire que le métier d’instituteur se résume à noter les devoirs.