Le procès ridicule du mois

Il y a quelques mois, de nombreux procès s’étalaient sur les pages d’accueil, pour peu que ce soit un blog ou un outil d’agrégation.

Maintenant la porte des tribunaux ouvertes, il est logique que certains se précipitent avant qu’elle ne se referme. C’est ce que fait une société française en attaquant Google sur le motif d’être gratuit.

My Google traffic
Creative Commons License photo credit: pjmorse

D’après la société NSP, auteur de la plainte, Google se livre à des pratiques anticoncurrentielles en proposant Google Analytics gratuitement. Il faut savoir que NSP commercialise un logiciel de relation client (CRM) qui fait de la mesure d’audience.

Il parait que l’offre de Google « écorne considérablement l’image de NSP dont les clients se demandent pourquoi ils paient un service, désormais délivré gratuitement par Google. » selon l’avocat de NSP.

Personnellement je me demande pourquoi NSP appelle son système CRM si c’est juste quelques graphs de fréquentation et qu’ils ne proposent rien de mieux que Google Analytics.

J’aimerais aussi informer NSP qu’il existe « quelques » autres prestataires dans le monde des stats gratuites:  StatCounter, FreeStats, GoStats, Bubblestats, eStat, Xiti, Titag, …

Et quand on sait que Google Analytics existe depuis 2005, on se demande ce qui les a retenu jusque maintenant.

Bref, une bonne façon de faire un chant du cygne, en prétendant que c’est la faute des autres.

Source: ZDnet

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Une réponse sur “Le procès ridicule du mois”

  1. Société.com obtient l’interdiction de l’accès automatique à sa base de données
    Le tribunal de commerce de Paris a ordonné, en référé, l’interdiction de diffuser en France un logiciel qui extrait de manière automatique des données du site société.com. Dans son ordonnance du 18 juin 2008, le tribunal estime que la société Ditel a fait acte de parasitisme en donnant accès à ces données, sans l’autorisation du producteur de la base de données. Elle ne peut invoquer l’article L 342-3 du CPI qui indique les cas où ce dernier ne peut pas interdire l’utilisation de sa base, « puisqu’elle donne accès à une caractéristique substantielle qualitativement, – la fiabilité – de la base de données relative aux entreprises élaborée par Société SAS ». Peu importe que les données soient publiques, elles ont été vérifiées, présentées et mise en forme par Société.com qui, en tant que producteur, bénéficie de la protection de l’article L 341-1. (à suivre : ditel llc à fait appel)

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