Le commercial triste

Rough Patch (again)
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Je discutais récemment avec un ami.

Il est commercial de son état et fait ce métier depuis assez longtemps pour le maîtriser. Il est d’ailleurs reconnu comme l’un des meilleurs dans son domaine.

Moi: Alors tu as fait ta vente à quelques millions ?

Lui: Oui.

Moi: Euh… Tu n’as pas l’air fou de joie. Il y a un souci ?

Lui: Il n’y a pas de problème, c’était très facile.

Moi: Et alors ?

Lui: Cela veut dire que j’ai probablement vendu moins cher que j’aurais pu.

Moralité: Vendre ou ne pas vendre n’est pas le plus important. Ce qui compte c’est de maximiser chaque opportunité.

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23 réponses sur “Le commercial triste”

  1. Un vendeur de noms de domaine peut-être 🙂 ?

    Il faut parfois savoir vendre moins cher aujourd’hui pour vendre plus cher demain. Ou pour vendre tout court, d’ailleurs. Car les invendus ne sont-il pas encore plus embêtants que les ventes faciles, au final ?

    Ce qui compte, c’est de connaître son prix de revient et de se fixer un plancher en-dessus duquel on sait qu’on vendra de toutes façons sans faire la moue – faute de pouvoir sourire à tous les coups. Ajoutez une vente de nature à sabrer le champagne de temps à autre, et les ingrédients de la réussite commerciale sont réunis.

    Peut-être que votre ami est lassé de trop (bien) vendre. Dans ce cas là, il lui faudra trouver une nouvelle source de motivation dans la vente ou ailleurs.

  2. Salut Maxime,

    Cette petite histoire m’a bien fait sourire 🙂

    @Remy :

    « Il faut parfois savoir vendre moins cher aujourd’hui pour vendre plus cher demain. »

    Non pas forcement. Vendre moins cher dès le départ est un handicap pour plus tard si vous voulez augmenter le prix. Au lieu de vendre moins cher, il est plus pertinent de valoriser son offre je pense.

    Ce qui m’améne à ceci :

    « Ce qui compte, c’est de connaître son prix de revient et de se fixer un plancher en-dessus duquel on sait qu’on vendra de toutes façons sans faire la moue – faute de pouvoir sourire à tous les coups. »

    Même remarque… Connaître son prix de revient, oui bien sur. Mais fixer son prix par rapport à ça n’est pas pertinent non plus à mon avis. Le prix idéal c’est la valeur que vos prospects donnent à votre produit.

    Et je pense que c’est ce que veut dire Maxime dans son billet 🙂

    Vous connaissez l’histoire de la patronne qui part en vacances en laissant des directives à son employée ?

    Celle ci a mal lu le prix à afficher sur des articles à mettre en magasin et elle les a affiché… deux fois plus cher !

    A son retour, la patronne fût surprise de l’erreur mais encore plus par les ventes… les articles ont tous été vendus ! 😉

  3. Pas d’accord entièrement par ce que vous dites.

    Je pense que vendre vite, c’est le début de la richesse…

    Plus vous vendez vite, plus vous avez de chance d’acheter quelque chose de nouveau à vendre…

  4. Mouais,
    Pas d’accord avec Eric pour ma part.
    Je crois d’ailleurs que Maxime avait fait un billet à ce sujet, mais ce qui fait qu’une entreprise est viable dans le temps, ce sont ses marges, pas son chiffre.
    Dans le e-commerce, on voit régulièrement poindre de nouvelles boutiques qui vendent à prix cassés, et puis 2 ans plus tard, il n’y a plus personne.

    Bien évidemment, les prix peu élevés attire le chaland, j’en sais quelque chose, mais faire des prix serrés au détriment d’une marge assurant la viabilité est à mon sens une erreur.

    L’exemple de Maxime n’étant pas suffisamment détaillé, je ne me prononce pas à ce sujet mais de manière générale.

    Pour ma part, les prix bas sont la résultante d’une politique d’achat draconienne, pas d’un nivellement de la marge par le bas.

  5. Vendre ou ne pas vendre, voici la question…mais c’est vrai qu’il faut savoir vendre et savoir vendre c’est surtt savoir quel profit max est possible…

  6. complètement idiot, je ne connait pas un commercial qui approuverait la conclusion.

    Toute négociation n’est jamais…que l’avant dernière!

    La conclussion d ela vente, c’est quand tous deux ont trouvé un accord qui arrange chacun.

  7. ça dépend vraiment de la « mode » du moment, certains commerces vendent vite puis finissent par ne plus avoir de vente, pour d’autres c’est le contraire. Faut suivre les tendances. ^^

  8. Oui, mais ne pas vendre, c’est quand même pire que tout (à part vendre à perte).

    On peut aussi se dire qu’on peut toujours faire mieux, mais qu’on pouvait également faire pire.
    Et pour répondre au commentaire, l’important n’est pas le CA, ok, mais ce n’est pas non plus la marge. Faite 100€ de CA à 50% de marge ou faites 10000€ de CA à 40% de marge, moi je ne choisis pas la marge. Donc je dirais que ce qui compte, ça restera toujours le bénéfice.

  9. Vendre est le plus important pour un commercial à mon avis. Mais reste à déterminer selon ses compétences de comment maximiser la vente. Et puis vendre à bas prix n’est-ce pas que c’est beaucoup mieux que ne pas vendre du tout mais attention de ne pas courir à la perte.

  10. eh la petite calculatrice… t’as « beaucoup appris de cet article »??????????? Il n’y a portant rien a apprendre de 8 lignes de discussion vieille comme le monde

  11. On a bien compris le principe : il faut chercher la marge maximum. Mais enfin à vouloir trop ganger quelquefois on risque aussi de ne rien gagner !

    C’est la même chose pour un salaire. J’ai un collègue qui m’a dit qu’une société avait accepté sa proposition salariale tout de suite et il s’est dit qu’il avait raté son coup, qu’il aurait du demander plus …

  12. Bonjour Maxime,

    Excellente cette histoire ! J’aime bien aussi la moralité de l’histoire. Ceci étant, il est toujours diffficile de marger au maximum lorsque l’on a pas de tarification établie.

  13. Quand je vend je suis content, quand je ne vend pas je suis content quand même car la personne a raté une bonne affaire, je regarde avant tout ma marge et je ne suis jamais déçu.

  14. d’où l’importance d’avoir bien cerné le besoin du client

    il a vendu à un million mais n’a certainement pas de marge, cela arrive fréquemment

    cela s’appelle mal maitriser le cahier des charges

  15. Ça existe encore ça ? Les marges ne sont pas le seul paramètre à prendre ne compte. La santé mental du commercial triste doit jouer aussi 🙂
    Merci en tout cas pour ce petit article sympa et spirituel 🙂

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