Etes-vous un parmi 15000 ?

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Creative Commons License photo credit: Andres Rueda

Il existe en France une vingtaine d’universités qui proposent des formations en marketing. La France compte aussi 119 écoles de commerce et marketing.

Sans compter ceux qui passent par des filières professionnelles, les promotions internes et les formations privées.

Cela nous fait plus de 15000 personnes qui obtiennent un diplôme à dominante marketing chaque année.

Si vous êtes l’un d’entre eux, félicitations.

Par contre avez-vous conscience que vous rejoignez les rangs de plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont le même diplôme ?

Comment allez-vous faire mieux qu’être un numéro parmi tant d’autres ?  Comment ne pas rester un « simple marketeur » ?

Je viens de croiser le site d’un marketeur spécialisé en chirurgie plastique. Il a pour les clients des cliniques et chirurgiens plastiques et fait la promotion de leurs services.

Si j’étais chirurgien plastique, je ferais appel à ses services, pas à ceux des 14999 autres marketeurs qui proposent tous la même chose.

En tant que marketeur vous créez les USP (ACV pour les partisans de la loi Toubon) de vos clients. Quelle est la vôtre ?

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36 réponses sur “Etes-vous un parmi 15000 ?”

  1. Et le spécialiste en marketing pour chirurgiens plastique ne doit probablement pas rechercher de clients puisqu’il n’est pas trouvable sur google avec les mots clés « marketing chirurgien plastique ».

    Il faut simplement espérer pour ses clients qu’il ne leur vends pas des prestations incluant un soupçon référencement…

  2. Le marketing n’est-il pas dans une certaine mesure d’uniformisation des comportements ? Il est nécessaire économiquement, mais pas forcément LA solution. Les services ne visant pas le nombre, le quantitatif, mais ciblant une clientèle très fine, le qualitatif, peuvent (doivent aussi) avoir recours à d’autres approches.

  3. Beaucoup de gens en école de commerce ne se dirige pas du tout vers le marketing. Mais soit, l’argument est tout de même valable.
    Par contre, je ne suis pas sûr que l’hyper-spécialisation soit toujours la solution.

  4. Comment allez-vous faire mieux qu’être un numéro parmi tant d’autres ?
    Comment ne pas rester un « simple marketeur» ?
    D’abord se référencer. Comment en passant par la spécialisation car c’est bien d’ être polyvalent au début mais après pour être visible parmi le lot il faudra se démarquer. Et c’est là que la spécialisation devient intéressant car en devenant specialiste en marketing internet ou en marketing industriel on a plus de possibilités.

  5. C’est vrai, la spécialisation devient de plus en plus nécessaire, mais il faut néanmoins veiller à ne pas trop s’enfermer toujours dans le même processus commercial car cela risquerait d’être source d’appauvrissement.

  6. spécialisé ou pas dans ce domaine seule l’expérience de terrain fait foi. donc miser plutôt sur l’alternance ou les stages rémunérés (ça existe). Après il sera toujours temps de faire reconnaitre cette expérience par VAE.

  7. La spécialisation peut etre aussi dangereuse si l’on se trompe de filière, rester dans le moule des 1500 peut etre une tactique de sécurisation pour s’assurer de ne pas prendre une voie sans issue.

  8. @services à la personne : En matière de commerce et de marketing sur internet, il n’y a plus vraiment de frontière… de fait, est-ce vraiment la solution ?
    Qui plus est, la problématique évoqué par Maxime est largement valable dans les autres pays industrialisés où les mêmes problématiques, sur ces sujets, se retrouvent.

  9. Bonjour,

    Réflexion très intéressante ! A l’avenir, le marketing sur Internet et le client exigeront peut-être une spécialisation dans chaque activité concernée. A la vitesse ou Internet évolue, pour quoi pas ?

    J’en profite pour souhaiter une bonne année 2011 à Maxime ainsi qu’à tous les lecteurs et participants de ce blog.

    amicalement

  10. Ce comme dans tout, il faut trouver le petit plus qui nous permet de nous démarquer. L’idée souligner est bonne et je pense que chacun doit trouver un axe particulier pour séduire une clientèle précise.

    ps : le message du 24 décembre de Thieerry sur D*gg Fr**ce est le SPAM du moment.

  11. Ce ne sera peut-être pas valable pour toutes les activités mais certaines, les plus concurentielles, exigeront de connaitre les subtilités à la fois du référencement mais aussi les subtilités de l’activité concernée comme par exemple le secteur bancaire.

  12. La spécialisation est un bon moyen de se démarquer, mais tout d’abord il faut une expérience large du secteur pour mieux s’orienter par la suite dans une spécialité. Néanmoins, comme pour toute chose tout dépend de la motivation, l’implication et de la créativité …

  13. @Macoumba micro-paiement : Expérience + spécialisation : l’idée est acceptable car l’expérience est toujours un bon atout si on veut se démarquer dans un secteur donné.

  14. Salut Maxime, on peut se poser la même question pour l’infographie, des milliers de jeunes sortent des écoles chaque année, et donc le marché bien sur étouffe, mais dans ces jeunes , il en à des bons et des mauvais ( du moins pour le graphisme/ infographie ) ca se remarque assez facilement, certains se spécialisent, d’autre sont polyvalent.

    Après comme je dit toujours il à quand même au final 70 – 80 % de travail et 20% de talent/ chance ;), c’est mon avis.

  15. Lacordaire l’avait si bien formulé : « Messieurs, nous sommes à une époque où la noblesse, c’est le travail. Vous avez des erreurs à vaincre et le Monde à gouverner par l’ascendance de l’intelligence et du dévouement »…
    Oui, le travail est essentiel ; les Ecoles permettent souvent une formation utile… et il faut savoir ensuite exploiter judicieusement le savoir accumulé… pour mieux se différencier de la « masse ».
    Est-ce un paradoxe ?

  16. Bonjour,

    A mon sens, la formation apporte des bases solides et rien de plus. Aux diplomés ensuite à exprimer leur créativité et laisser parler leur talent librement. Il est évident que celui qui se contente d’adapter la théorie n’ira pas bien loin (ou du moins ne se démarquera pas).

    Et pour élargir le débat, je dirais que c’est comme la musique, les génies ont d’abord appris le solfège…

    Sylvain

  17. Innover et toujours innover ,sachant que le marketing est un secteur vraiment porteur. Il faut toujours essayer d’ouvrir de nouvelles perspectives plutôt que de toujours se focaliser sur les services de ses concurrents. tout marketeur a cette force en soi qui est l’art de convaincre ,alors n’hésitez pas à élargir le marché.

  18. ayez l’esprit de créativité, les ecoles vous forment, mais à vous de mettre vos connaissances en pratiques en ayant l’esprit ouvert. Ceux qui créent sont en général ceux qui réussissent, a bon entendeur!!!

  19. Salut tout le monde 🙂
    c’est pas si compliqué comme vous dites car tout simplement faut pas être lié par notre spécialité , faut choisir une filière dont le but d’être polyvalent et par la suite , ce sera facile .. le marketing n’est qu’un complément faut lavoir toujours dans tous les domaines pour réussir .. !!!

  20. Toutes les écoles proposent des spécialisations en dernière année donc tous les marketeurs n’ont pas le même profil, la sélection se fait déjà là

  21. Il faut une spécialisation, une expérience à l’étranger et dans le monde de l’entreprise pour sortir du lot! Notre école de commerce à Paris propose des conseillers d’orientation pour les étudiants qui recherchent une formation en marketing.

  22. Merci pour cet article qui prête à débat. A mon avis l’ultraspécialisation peut être un risque si l’on se cantonne uniquement à son secteur d’activité. Il faut être ouvert et développer des connaissances transverses. Pour les métiers du webmarketeur par exemple il est utile de s’intéresser au domaine des médias, de la photo ou de la vidéo, ou encore au marketing offline.

  23. Perso, j’ai intégré il y a qqes années une école de commerce apres prépa et me suis spécialisé en marketing. Et du coup, je pense pouvoir vous dire qu’il n’y a heureusement pas d’uniformité !!!

  24. C’est triste… Je me souvient en BTS, on commence à peine l’année qu’on nous balance à la figure : « bon on vous préviens, vous aurrez beau avoir le diplome, vous ne trouverez pas de travail… » Et paf…

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