Le gouvernement français a publié le 15 janvier l’appel à candidatures pour la gestion des noms de domaines français (le .fr en tête mais aussi les extensions régionales comme le .re (Réunion) ou le .yt (Mayotte)).
Il faut savoir que ces extensions sont actuellement gérées par l’AFNIC, association créée en 1997 pour reprendre les activités de gestion de ces domaines qui étaient jusqu’alors une des charges de l’INRIA.
Il n’y a donc jamais eu de concertation public ou de choix sur quelle entité doit gérer ces noms de domaine. D’où la décision du gouvernement de faire cet appel à candidatures. Cela fait suite au décret 2007-162 du 6 février 2007 qui fixe les règles d’attribution et permet donc de désigner le prestataire en charge de la gestion de ces noms de domaine de façon indépendante. Cela tient aussi compte des résultats de la consultation publique telle que discuté ici.
Cependant, il semble que le processus ne soit pas des plus équitables.
En effet, l’AFNIC se permet de faire appel à ses clients pour obtenir leur soutien comme le montre cette lettre ainsi que le courrier type de soutien, gentiment fourni par l’AFNIC.
Comment dans ces conditions le choix peut-il se faire de façon impartiale ? Les clients de l’AFNIC représentent 100% des bureaux d’enregistrement et il n’existe pas d’alternative actuellement sur le marché: si vous n’êtes pas satisfait des règles de l’AFNIC (par exemple le masquage des données whois dans le cas d’achat par un particulier ou l’obligation de faire un zonecheck), vous n’avez pas d’autre solution que de le vous plier à ces contraintes ou de renoncer à être bureau d’enregistrement.
Dans ce cadre, comment peut-on permettre à l’AFNIC de demander le soutien de ses clients et en tenir compte ?
Si ces soutiens sont un facteur déterminant de choix, comment un autre prestataire peut-il espérer avoir une chance ?
Note: liens vers les images en plein écran:
http://www.gourous-du-net.com/wp-content/uploads/afnic1.jpg
http://www.gourous-du-net.com/wp-content/uploads/afnic5.jpg
Welcome in France, mais qu’est-ce que je fou encore ici moi … Quand on voit ça et en même temps la fusion banque populaire – caisse d’épargne on se demande vraiment où on vit …
Même plus la force de me révolter tiens …
J’adhère à votre réflexion Maxime.
Concernant plus particulièrement le masquage des données WHOIS, je suis foncièrement contre et trouve cela inadmissible. Il n’y a d’ailleurs pas que l’AFNIC qui est concernée.
A lire sur le blog de AxeNet: Création de site et référencement : 10 étapes clés
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