Jeu, sexe et noms de domaine

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Creative Commons License photo credit: Lucy Boynton

Le sexe vend.

Le jeu vend.

Combinez les deux avec la rareté des noms de domaine (après tout il n’existe qu’un exemplaire de chaque nom) et vous avez une bonne méthode pour gagner (ou dépenser) une bonne pile d’argent.

Poker.org vient de se vendre pour 1 million de dollars. L’acheteur est une société spécialisée dans l’affiliation en jeux en ligne comme le poker, les paris et autres activités similaires.

Comme je suis sûr que vous regrettez de ne pas l’avoir acheté, je suis heureux de vous annoncer que vous avez un mois pour vous préparer à la vente d’un nom de domaine nettement plus intéressant.

Ce nom est tellement connu et son histoire tellement tumultueuse (avec vols, procès, détournements, …) qu’un livre a même été écrit sur son histoire.

Je vous parle de sex.com

La société qui l’aurait acquis en 2006 est actuellement en liquidation et le nom de domaine se retrouve donc aux enchères à New York le 18 mars 2010.

La vente est publique et ouverte à tous, sous réserve de produire un chèque de banque d’une valeur de 1 million de dollars.

Hum… Allez-vous garder poker.org ou acheter sex.com ?

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32 réponses sur “Jeu, sexe et noms de domaine”

  1. Personnellement je garde poker.org ! Le sexe sur le Net ne vaut plus rien… Je ne veux pas dire qu’il n’intéresse plus personne. Non à l’époque des tube like, le sexe payant rapporte moins. Pourquoi payer quand on trouve partout des videos gratuites ! Attention je ne parle pas en connaissance de cause hein 😉 je rapporte les propos de certaines personnes beaucoup plus au courant que moi…

  2. Une remarque, Maxime, concernant les smileys dans les commentaires : ils ne s’affichent jamais à l’endroit ou je les avais placés. Dans mon dernier com je l’avais placé après le hein par exemple. Curieux non ?

  3. Bon en espérant que la société qui va l’acheter fera faillite d’ici 10 ans, je pourrais peut-être faire partie des futur prétendants 😀

  4. A l’heure où Google est sensé se faire détrôner par Facebook, où – comme le souligne Michel – le porno est devenu gratuit sur internet, où posséder un DN « tellement » convoité (vols, procès, détournements…), est-ce que ça vaut bien la peine de dépenser de l’argent pour ça? Surtout quand on voit que l’ancien propriétaire vient justement de se faire liquider (pas lui hein, son entreprise!).

  5. Il faut être fou pour acheter un nom de domaine pour se prix là, je préférerais lancer une super campagne de référencement sur un nom de domaine normal et attiré vraiment les visiteurs sur le site. J’ai le nom de domaine http://www.annuaire.im et vous savez quoi sans référencement il ne donnerait rien, j’attends encore un peu mais il auras une valeur certain mais pas autant que certain sont prés à lâcher pour des nom somme toute premium.

  6. Maintenant, sa valeur sera intemporel car je suis convaincu que de nombreuses personnes – peu habituées aux nouvelles technologies – tapent cet URL directement. Maintenant, tu mets 5 millions d’€ dans du référencement, je pense que tu trustes la première page très aisèment…

  7. Du pain et des jeux (et du sexe). Personnellement, je miserai plutôt sur le poker, c’est une industrie au potentiel de développement plus important que le sexe.

  8. Ce qu’on ne dit pas c’est qu’en réalité sex.com n’a fait que perdre de sa valeur sur les dernières années.
    Le trafic est rare (à peine 4,000 visiteurs par jours) et de très faible qualité (c’est pratiquement tapé que par des enfants ou des gens du tiers monde).
    Le seul truc, c’est que la vente attire un petit buzz avec et qu’avec un NDD pareil il est possible de faire un branding très efficace.

    M’enfin après, il faut arrêter de fantasmer sur « l’univers tumultueux du X online » 🙂
    Un tel NDD sera seulement acheté par des vautours intéressés par le fait qu’il ait perdu beaucoup de sa valeur.

  9. Pour rebondir sur ce que dit Illustrateur, si le trafic est faible et de faible qualité c’est peut-être parce que la société qui gère/possède le NDD est en liquidation. Il n’en reste pas moins que c’est un NDD avec une belle valeur pour peu qu’on lui fasse un peu de pub.

    À choisir, je prendrais poker plutôt que sexe. Les casinos, paris en ligne et autres ont le vent en poupe en ce moment.

    Au fait : La vente n’a finalement pas eu lieu.

  10. Je ne vois pas l’intérêt d’acheter un nom de domaine ce prix là.
    Cela fait des années que ce nom de domaine sert de parking pour y mettre de la pub. Si l’on se réfère au traffic de sex.com (alexa+ google trends) on se rend compte qu’il est ridiculement petit. En effet qui tappe sex.com dans sa barre d’url ? Si encore ce nom de domaine était référencer sur la requête « sex »… mais non même pas.

    Acheter un nom de domaine de la sorte ce prix c’est tout bêtement de l’arnaque de bas étages… Quand on dépense de l’argent comme cela on attend forcément un retour sur investissement qui n’existe pas avec le vécu de ce NDD.

  11. @video drole :
    L’intéret : le coup de pub… Dès que ce nom de domaine est remis en vente, l’acheteur est sous les projecteurs médiatique et ça lui fait un gigantesque coup de pub.

  12. La différence entre les deux n’est pas toujours aisée à faire dans la mesure où le virtuel a vocation, à moment donné, à se traduire dans la réalité.
    L’Etude de marché a donc du sens dans les deux cas… mais dans les exemples cités par Maxime c’est surtout le compte en banque qui en a…

  13. ce type de parasitage.
    La pratique consistant à réclamer des sommes astronomiques pour un nom de domaine non exploité pollue le net. Mon avis est qu’on devrait pouvoir virer ces squatteurs. Le système des noms de domaines est prévu pour rendre accessible à tout un chacun le domaine qui lui correspond, si celui-ci n’est pas déjà utilisé. Les revendeurs de noms ne font que détourner le système.

  14. Certaines Sociétés vivent de ça… Réglementer la chose aurait effectivement un intérêt, mais le principe de la liberté du commerce semble rendre difficile une telle entreprise.

  15. Certaines personnes vivent de la drogue, du crime… est-ce pour autant mal de chercher à le limiter ?
    Sans tomber dans ces extrêmes, de nombreuses activités professionnelles sont fortement encadrées, et voient leur avenir gêné par la réglementation pour l’intérêt commun.
    Est-ce mal de vouloir limiter l’utilisation des énergies fossiles sous prétexte que des centaines de milliers de personnes remplissent leur assiette grâce à leur travail chez total et co ?

  16. oui, c’est en effet la difficulté majeure selon moi.
    Mais loin d’être insurmontable, puisqu’on ne parle pas réellement de droit au sens législatif (donc dépendant des pays), mais d’utilisation de ressources qui sont déjà sous l’autorité de l’ICANN. Mais je ne crois pas que l’ICANN ait envie de gérer les plaintes des honnêtes internautes, demandant à récupérer un domaine squatté.

    Les DNS ont une architecture centralisées, donc techniquement, rien de plus facile de faire sauter des enregistrement de domaines qui ne respecteraient pas une charte de conduite…

    Bon, j’arrête de rêver, je reviens sur terre, où seules les très grosses boites peuvent se payer des noms de domaines issus d’un dictionnaire. Et c’est pas prêt de changer, puisque la tendance est plutôt à la déréglementation : la preuve en est du .fr qui était assez contraignant à obtenir il y a quelques années.

  17. Si on considère le fait que la plupart des internautes passent par google pour aller sur les sites qu’ils visitent régulièrement, IE facebook, il paraît plus malin de bosser son référencement que d’acheter un NDD hors de prix!

  18. Disons que le référencement est essentiel, mais comme le nom de domaine a une incidence sur celui-ci, il ne faut surtout pas mésestimer ce dernier.
    L’idéal n’est-il pas d’avoir un .com qui est générique et universel ?

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