Etes-vous un parmi 15000 ?

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Il existe en France une vingtaine d’universités qui proposent des formations en marketing. La France compte aussi 119 écoles de commerce et marketing.

Sans compter ceux qui passent par des filières professionnelles, les promotions internes et les formations privées.

Cela nous fait plus de 15000 personnes qui obtiennent un diplôme à dominante marketing chaque année.

Si vous êtes l’un d’entre eux, félicitations.

Par contre avez-vous conscience que vous rejoignez les rangs de plusieurs centaines de milliers de personnes qui ont le même diplôme ?

Comment allez-vous faire mieux qu’être un numéro parmi tant d’autres ?  Comment ne pas rester un « simple marketeur » ?

Je viens de croiser le site d’un marketeur spécialisé en chirurgie plastique. Il a pour les clients des cliniques et chirurgiens plastiques et fait la promotion de leurs services.

Si j’étais chirurgien plastique, je ferais appel à ses services, pas à ceux des 14999 autres marketeurs qui proposent tous la même chose.

En tant que marketeur vous créez les USP (ACV pour les partisans de la loi Toubon) de vos clients. Quelle est la vôtre ?

La police est venue chez moi

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C’était l’anniversaire de ma fille. Elle avait invité quelques (avec « quelques » valant entre 14 et 15) amis à la maison et ils s’étaient tous entassés dans le salon, avec la télévision à fond pour regarder un DVD en grignotant des truc sucrés.

J’étais dans la cuisine en train d’attendre patiemment que les deux ou trois heures se passent.

Quelqu’un à la porte. J’ai ouvert et me suis trouvé nez à nez avec Mark Davidson, sergent de la police.

« Sergent Davidson » m’a-t-il dit en me montrant un joli badge.

« Oui, que puis-je ? » ai-je répondu innocemment en me demandant qui avait bien pu râler pour le bruit venant de mon salon.

« Vous êtes le propriétaire de la maison ? » a-t-il ajouté.

« Euh, oui. » A ce moment je ne suis pas inquiet mais euh, si, quand même. Pourtant je suis certain de n’avoir rien à me reprocher, mais sait-on jamais …

« Je suis le sergent en charge du secteur, nous faisons actuellement le tour des maisons pour savoir ce que vous pensez de nos actions, connaître vos besoins et découvrir comment nous pouvons vous aider en terme de sécurité ».

Si même une institution comme la police est capable de demander au public comment aider au mieux, je pense que vous n’avez aucune excuse pour ne pas répondre aux attentes de vos clients. Qu’attendez-vous ?

Un email, une vente; sept emails, sept ventes

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Se construire une liste de clients et de prospects est une des meilleures façons pour faire des ventes.

La première fois que vous ferez un envoi à votre liste, sous réserve qu’elle soit qualifiée, vous serez surpris des résultats: les ventes tombent, presque sans rien faire.

Vous enverrez donc un deuxième message, quelques temps plus tard, avec des résultats similaires.

La tentation est donc grande d’augmenter la fréquence d’envoi. Après tout, si un envoi de newsletter par quinzaine génère toujours 10000 euros, soit 20000 euros par mois, un envoi par semaine permettra de passer à 40000 euros par mois et deux envois par semaines feront 80000 euros.

Pas mal, pour un travail de quelques heures de rédaction.

La réalité est autre: la fréquence ne peut pas être augmentée si facilement: plus la fréquence est élevée, plus vos destinataires vont se lasser de vos messages et plus ils vont les considérer comme du spam.

Avoir une fréquence trop élevée ne donne pas plus de résultats, au contraire, vous mettez en péril votre activité.

Vous envoyez des spams

Le spam dans la vrai vie
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Tous les jours ma boite est remplie de spams. Quand je lis mes emails pour la première fois le matin, j’en ai entre 300 et 400 et uniquement 2 ou 3 messages légitimes. Dans la journée, c’est la même chose: chaque heure m’amène quelques messages et quelques dizaines de spams.

Ces messages que j’appelle spams en sont-ils vraiment ? N’y-a-t-il pas des newsletters auxquelles je me suis inscrit il y a longtemps ? Des informations provenant de fournisseurs divers ? Des messages relayés par des amis pensant me faire plaisir ?

Si, certainement. Mais cela n’empêche pas que dans le flot des emails que je reçois chaque jour, je perçois ces messages comme du spam. Qu’ils en soient réellement selon la définition officielle importe peu, dans tous les cas je leur réserve le même traitement: j’efface.

Vous traitez votre boite email de la même façon que moi. Vous êtes inondé sous les messages.

Et vous envoyez des newsletters et autres emails à vos clients, qui pensent la même chose de vous: « spammeur ».

Si vous pensez cela des emails que vous recevez, ceux qui reçoivent vos emails le pensent aussi.

La solution ? Envoyez des messages des messages que l’on veut lire, des messages que vous aimeriez recevoir.

Tous les liens ne sont pas égaux pour Google

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Il est notoire qu’une stratégie de référencement doit se baser en grande partie sur la création de liens (« netlinking » pour ceux qui veulent impressionner femmes et maîtresses).

Par contre aux yeux de Google tous les liens n’ont pas la même valeur. Quelques exemples:

  • un lien interne
  • un lien depuis un blog
  • un lien en « no follow »
  • un lien depuis une ferme de liens

Google vient d’ailleurs d’ajouter à cette liste un nouveau type de lien: le lien négatif.

Imaginons que votre produit génère des plaintes. Ces plaintes sont exprimés sur des sites avec un lien vers votre site. Au final, même si vous avez des plaintes, votre référencement s’améliore puisque vous avez plus de liens pointant vers votre site.

Google vient de mettre en place un nouvel algorithme qui identifie ce type de liens et en tient compte en tant que négatif dans ses classements.

Désormais faire du mal à vos clients n’aidera plus votre référencement.

Source: blog officiel Google

Quel genre d’internaute êtes-vous ?

Riders survey
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Répondez aux questions suivantes:

1- Combien d’heures surfez-vous par semaine ?

  • A- moins de 5
  • B- moins de 20
  • C- plus de 20

2- Quel navigateur utilisez-vous ?

  • A- Firefox
  • B- Internet Explorer
  • C- Chrome
  • D- un peu de tout

3- Combien de sites avez-vous ?

  • A- aucun
  • B- 1
  • C- 2 à 5
  • D- plus de 5

4- Pensez-vous qu’on puisse vivre sans Internet ?

  • A- oui
  • B- non

5- A combien de questions de ce sondage avez-vous répondu ?

  • A- 4
  • B- toutes

Voilà qui prouve que vous ne pouvez pas résister à un sondage (ou un test de personnalité ou similaire). Vos clients non plus. Exploitez-vous leur faiblesse ?

Un bon exemple à ne pas suivre

SoMeT Mouse
Creative Commons License photo credit: anneh632

Regardez bien ce texte: ceci est mon exemple.

Il est fort probable que vous ayez tenté de cliquer sur ce texte, sans succès.

Pourquoi ? Simplement parce que ce n’est pas un lien. C’est juste un texte en bleu souligné.

Le bleu et le soulignement sont un standard de fait sur Internet pour identifier les liens. Vous ne pouvez donc pas utiliser cela pour un texte normal.

Si vous avez « cliqué » sur l’exemple ci-dessus, vous ne pouvez plus défendre un autre point de vue.

Perdez-vous votre argent en communication inutile ?

Screenshot-Relance — France Bois Forêt - Mozilla Firefox

J’évoquais hier  l’association France Bois Forêt qui fait de la publicité à la radio pour promouvoir son activité et son site.

Quelque chose me turlupinais mais je ne savais quoi et en me réveillant ce matin, l’idée fut finalement claire: le site n’est pas conçu pour recevoir le grand public.

Sur la page d’accueil qui a pour titre « Relance – France Bois Forêt » se trouve actuellement un message en gras:

« Notre relance en cours: si vous n’êtes pas concernés merci de nous adresser un courrier simple, un mail ou une télécopie à notre siège. Merci de votre confiance. »

Et juste en dessous un texte qui indique « France Bois Forêt procède actuellement à une relance de paiement de la Contribution Volontaire Obligatoire (CVO). »

Je ne parlerai pas de l’absurdité du terme « Contribution Volontaire Obligatoire » qui est du même niveau que « prestation payante sans frais » par contre un passage publicitaire sur France Inter à 9h15 coûte 3200 euros. Est-ce judicieux de dépenser cette somme d’argent quotidiennement pour amener du trafic sur un site qui indique que la cotisation est due ?

Je ne doute pas que certains acteurs de la filière du bois écoute cette radio, mais je suis certain que la majorité des auditeurs sont plus intéressés un message plus grand public sur l’utilisation du bois que le fait que certains n’ont pas payé leur cotisation.

D’ailleurs la mission de l’association est « France Bois Forêt a pour ambition de promouvoir le développement économique de toute la filière par une plus grande utilisation du matériau bois par le grand public, les professionnels et les nombreux secteurs de l’économie Française. »

Cherchez l’erreur.

Si vous communiquez autour de votre site, assurez-vous que le site soit prêt à accueillir le public que vous attirez.

Je le tire ou je l’attache ?

Lost in the woods
Creative Commons License photo credit: Yinghai

En écoutant la radio ce matin, je suis tombé sur une publicité pour une association qui défend les intérêts de la filière du bois.

A la fin de l’annonce, on  nous invite à nous connecter sur « franceboisforet tout attaché point FR ».

Le fait qu’ils précisent « tout attaché » me laisse à penser que plusieurs personnes leur ont posé la question « il faut attacher ou mettre des tirets ? » La seule réponse valable est: « comme vous voulez ».

Pourquoi se compliquer la vie ? Une des règles de base du choix d’un nom de domaine est de prendre quelque chose qui peut être donné par téléphone sans devoir l’expliquer.

A l’heure où j’écris ces lignes, le nom de domaine france-bois-foret.fr est disponible et le réserver ne coûterait que quelques euros. Pourquoi ne pas l’avoir fait ?

La mort de l’outil de suggestions de mots-clefs de Google

Laid To Rest
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Lors de la conférence SMX East qui s’est tenue il y a quelques jours à New York, un responsable de Google AdWords a indiqué que la nouvelle mouture de l’outil de suggestion de mots-clefs ne propose plus que les termes jugés « commerciaux ».

On peut supposer qu’un terme qui ne reçoit que quelques requêtes par jour est immédiatement filtré car « non commercial ». Au final, il est plus rentable pour Google si vous achetez un terme générique sur lequel plusieurs concurrents font monter les enchères qu’un terme ultra-ciblé où vous êtes seul.

Les tests semblent confirmer que pour l’instant les USA sont touchés par ce filtrage alors que d’autres pays ne le sont pas. Par exemple, une recherche sur le terme « facebook » renvoie plusieurs centaines de suggestions quand on choisit Allemagne ou UK comme pays, alors qu’on ne reçoit qu’une poignée de termes sur la zone USA. Faites l’essai, il est révélateur.

Concrètement cela signifie que cet outil n’est plus fiable pour découvrir les mots pour lesquels optimiser un site ou pour trouver de nouveaux termes pour la longue traine.

Cela confirme aussi que Google ne montre que ce qu’il veut bien et que toute personne qui ne dépend que de cette source d’information passe à côté de beaucoup de choses.

La bonne nouvelle est que cela va permettre d’identifier plus facilement ceux qui pensent que le métier de référenceur se limite à prendre une liste de mots chez Google. Si cette liste ne fait que 5 mots, elle n’a aucun intérêt.

Source: Aim Clear Blog